dimanche 13 novembre 2011

Belle à Croquer VS Kenzoki, le match des masques guimauve


Chose promise, chose due, voici donc une nouvelle rubrique qui fait son arrivée sur cette Planète-Beauté ! Elle rejoint sans plus attendre Le grand tribunal de la beauté, Les vrais secrets des journalistes beauté, Le Beauty VIP, Le produit culte, Ma wishlist mensuelle, Les Desperate Testeuses, Le Brice Hortefeux de la beauté... et j'en oublie sûrement ! Le nom de la petite nouvelle ? "La fin justifie t-elle les moyens ?", en clin d'oeil au célèbre adage que tout le monde connaît. Son principe est on ne peut plus simple : confronter deux produits qui, sur le papier en tout cas, semblent être exactement les mêmes. Leurs noms sont similaires, tout comme leurs promesses beauté qui sont troublantes de ressemblance. La seule chose qui distingue finalement ces faux-jumeaux de la cosméto, c'est leur prix qui peut varier du simple au double, du simple au triple, du simple au quadruple, voire même du simple au quintuple comme dans l'exemple d'aujourd'hui. Ces incroyables écarts de prix sont-ils justifiés ? Un soin à 10€ peut-il se montrer à la hauteur d'un autre à 50€ ? Paye t-on davantage l'efficacité réelle du soin que le marketing qui l'entoure ? En clair, la fin justifie t-elle les moyens engagés ?

Pour baptiser cette rubrique, j'ai décidé de faire s'affronter deux produits que j'ai reçu il y a un bon moment maintenant, et que je teste du coup depuis plusieurs mois déjà. Vous l'aurez compris au titre de ce billet, il s'agit de délicieux masques à la guimauve avec d'un côté de celui de la marque qui a fait un énorme buzz à son lancement, j'ai nommé Belle à Croquer, et de l'autre celui de la très raffinée ligne de soin Kenzoki. 9€95 seulement pour le premier, 49€50 le second, pour une contenance similaire de 50ml, c'est le grand écart côté prix ! Qu'est ce que j'en dis au final ? Laissez-moi vous raconter mon expérience !


Ce n'est pas côté packaging que la différence va se faire. Bien sûr, le pot du Kenzoki est un poil plus chic, avec son couvercle légèrement incliné en hauteur et sa matière toute douce. Mais franchement, celui de Belle à Croquer n'a pas à rougir. Même s'il est un peu plus sommaire, cela reste de très bonne facture quand même. Juste un petit bémol peut-être pour le pot en verre plus fragile dans la salle de bains, mais bon, on n'avait pas l'intention de le jeter par terre de toute façon ! Lorsqu'on ouvre les deux pots, un constat s'impose : les textures sont presque similaires. Très aériennes et tout en légèreté, elles évoquent tout à fait le côté guimauve et gourmand. Rien qu'en le regardant, on a qu'une seule envie : que notre peau soit aussi moelleuse que la texture de ce masque après son application. La couleur n'est pas la même pour les deux soins. On a un rose tendre chez Belle à croquer et un blanc immaculé chez Kenzoki. Rose et blanc, comme dans un paquet de chamallows, quoi de plus logique finalement pour deux masques à la guimauve !


Là où les choses commencent à varier d'un produit à l'autre, c'est lorsqu'on porte le produit à notre nez. Celui de Belle à Croquer est beaucoup plus parfumé. Mais genre beaucoup beaucoup ! Honnêtement, moi j'adore, c'est ulltra-gourmand et presque alimentaire comme parfum. C'est bien simple, on en mangerait ! Attention quand même car cela peut être un poil trop entêtant pour celles et ceux qui cherchent des parfums un peu plus raffinés et discrets dans leurs soins. Ces derniers préféreront du coup le masque Kenzoki dont la fragrance est pour le coup beaucoup plus légère. On prend peut-être un peu moins de plaisir en l'appliquant, c'est un produit un peu plus "adulte" dirons-nous.


Quid de la formule ? Bah oui, impossible de confronter deux produits sans passer au crible leur formule INCI. Et pour tout vous avouer, je ne suis pas un expert en décryptage de formules. Bien sûr, je sais me débrouiller un peu quand même, et parviens à détecter les composants principaux. Mais pas non plus au point de pointer du doigt le moindre truc qui ne serait pas logique... Et comme me disait toujours ma Maman, "Lorsqu'on ne sait pas, on demande" ! Et bien c'est justement ce que j'ai fait en proposant à un confrère blogueur de s'y coller à ma place. Ce blogueur, c'est Julien de L'Essentiel de Julien, un féru de cosmétiques naturelles et d'aromathérapie qui se montre intraitable avec le greenwashing et les actifs un peu borderline. Pour profiter de son savoir et de sa tchatche (si toi aussi tu veux devenir chroniqueur/se pour Planète-Beauté, envoie moi ton CV et ta lettre de motivation!) je lui ai donc envoyé les deux boîtes des masques en question pour qu'il puisse se livrer à une petite analyse. Et vous aller voir que c'est extrêmement intéressant...



Truc de fou, non ? Entre Belle à Croquer qui trouve le moyen de coller un filtre solaire dans un masque adoucissant et Kenzoki qui ne contient pas un seul gramme de guimauve, ça valait quand même le coup de faire un peu plancher Julien ! Son analyse me permet d'ailleurs d'attirer votre attention sur un point très important : soyez extrêmement vigilants aux noms des produits cosmétiques que vous achetez. L'exemple est ici parfaitement révélateur. Chez Belle à Croquer, le masque s'appelle Nuage de Crème à la Guimauve, ce qui sous-entend que la guimauve en est un des actifs. En revanche, celui de Kenzoki est simplement baptisé Masque Guimauve, guimauve faisant ici simplement référence à une texture et à un parfum, mais en aucun cas à la formule en elle même. Ah, qu'est ce qu'on s'amuse avec les subtilités de la langue française !

Et si Julien s'est attaqué à la théorie avec les formules INCI, je me suis pour ma part livré à la partie la plus agréable de l'exercice, à savoir le test de ces deux masques sur ma peau. J'ai commencé l'expérience par celui de Belle à Croquer. J'insiste vraiment sur le fait qu'il est vraiment très agréable à appliquer et que son parfum over-sucré est un régal pour les sens. J'en étale un peu partout sur mon visage, à l'aide d'un pinceau réservé à l'application des masques. Je sais que la marque conseille de l'étaler au doigt sur les joues, le front et le manteau mais je préfère pour ma part procéder ainsi. Dès le départ, je ressens quelques picotements sur le visage. Rien de très grave mais comme je ne suis pas du tout du genre à avoir ce genre de réactions, je me dis que les peaux sensibles doivent elles réagir au quart de tour avec ce truc. Cela coïncide en tout cas avec ce que disait Julien, sur la présence dans la formule d'éléments pouvant se révéler un poil irritants.


15 minutes de pose plus tard, j'enlève le surplus et force est de constater que ma peau est loin d'avoir tout bu. Au toucher, elle est certes plus douce (la promesse de Masque Adoucissant n'est donc pas usurpée) mais aussi un poil trop collante à mon goût. Une sensation pas forcément des plus agréables... Au premier lavage de peau, cette impression de coller un peu s'en va, ne reste alors que le côté peau douce qui s'estompe lui aussi assez rapidement, dès le lendemain généralement. Bien, mais peux mieux faire en somme.

Est-ce que le masque Kenzoki fait mieux ? Au niveau du plaisir d'utilisation, pas vraiment non. Masque blanc et parfum certes présent, mais de manière bien plus légère que dans le Belle à Croquer, on ne peut pas dire que ce soit le soin le plus sensoriel que j'ai eu l'occasion d'essayer. En prime, lui aussi pique un peu à l'application (mais moins que le Belle à Croquer quand même), attention là aussi aux peaux très réactives qui devront peut-être passer leur chemin. Mais c'est quelque chose qu'on pardonne sans le moindre souci lorsqu'on voit ses effets plus que bénéfiques sur la peau. Sur le capuchon du pot, la marque indique "Peau nourrie à l'envi" et c'est exactement la sensation que j'ai eu. Déjà, l'épiderme l'absorbe beaucoup mieux que le BAC (le Belle à Croquer hein, pas la Brigade Anti-Criminalité!). Lorsque vient le moment d'enlever le surplus de masque sur la peau, je suis à chaque fois surpris de voir qu'il n'y en a presque pas. Du coup d'ailleurs, j'ai pris l'habitude de me le faire le soir, et de le laisser poser toute la nuit pour me réveiller avec une peau de bébé le lendemain. Une méthode imparable.

Et ça marche ! Plus veloutée, plus moelleuse, ma peau est clairement plus confortable. Et cette agréable sensation dure plus longtemps, parfois même jusqu'à 3 ou 4 jours. Je ne sais pas si c'est à créditer au fait que la formule soit plus riche en Beurre de Karité ou à la présence de ces fameux silicones dont parlait notre expert en formules, mais toujours est-il que le bénéfice pour l'épiderme est bien réel. Sur ce coup donc, vous l'aurez donc compris, je donne ma voix au produit le plus cher des deux et qui selon moi justifie son prix. Néanmoins, le masque de Belle à croquer n'a pas à rougir non plus et s'en tire quand même plutôt convenablement vu son prix plus qu'accessible.


Pour le baptême de cette nouvelle rubrique, le constat est donc clair : la fin a justifié les moyens puisque je suis totalement séduit par ce masque Kenzoki ! Comme il s'agit d'un produit qui a déjà quelques années maintenant, peut-être certain(e)s d'entre vous l'ont peut-être déjà essayé et peuvent confirmer - ou au contraire nuancer - mon avis à son sujet ? Et celui de Belle à Croquer, j'imagine que pas mal de personnes parmi vous l'ont testé vu le buzz qu'avait fait la marque sur la blogo ? Suis-je le seul à avoir constaté cette sensation de picotements et de peau un peu collante au final ? Et sinon, le filtre solaire dans le masque BAC et l'absence de guimauve dans celui de Kenzoki, vous ne trouvez pas ça un peu fort en café vous ?!

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