dimanche 6 mars 2011

Un parfum orgasmique



Allez, après deux jours d'un insoutenable suspense, il est temps de dévoiler la réponse à la petite devinette de jeudi. Quel était donc ce mystérieux parfum dont je vous avais simplement dit qu'il avait un lien avec une partie du corps humain ? Je vous avais promis une réponse pour le moins originale, et vous allez voir que je tiens promesse ! Cette fragrance s'appelle en fait Petite Mort et se présente comme la première création olfactive directement inspirée de la "substance insaisissable produite par une femme au moment de l’orgasme". Tout un programme ! Cette fragrance « âpre et insidieusement envoûtante, à la frontière entre la répulsion et l’obsession », c'est à un certain Marc Atlan qu'on la doit. Personnellement, je n'avais jamais entendu parler de ce Monsieur jusqu'à la semaine dernière mais force est de constater qu'il frappe fort pour sa première création.

Même s'il est en anglais, le dossier de presse m'a offert quelques bonnes parties de rigolade. La description du jus par exemple, qui personnellement ne donne pas forcément très envie (mais vous avez le droit d'aimer bien sûr, les goûts et les odeurs ne se discutent pas comme chacun sait !). Je vous indique tout de même ce que la marque en dit pour que vous puissiez vous forgez votre opinion : "une volupté animale avec des notes de sueur, de sel et d’urée". Ça fait rêver, n'est-ce pas ! Le plus drôle dans tout ça, et c'est d'ailleurs ce que soulignait Belle et Buzz chez qui j'avais découvert tout cela il y a quelques semaines, c'est d'imaginer la manière dont le nez a pu capter et reproduire cette odeur. Ils s'immisçaient discrètement dans l'intimité de couples en pleine partie fine, s'approchant de Madame à l'approche de l'instant T ?! On ne le saura malheureusement jamais puisque le dossier de presse précise que "la pudeur empêche de dévoiler le processus de création pour ne pas endommager la pureté du résultat". Mouarf, je me marre !



Un projet si décalé n'aurait pas été cohérent s'il avait distribué tel un parfum normal. Du coup, c'est distribution exclusive au programme, puisqu'il n'existera que 100 flacons de cette Petite Mort, tous numérotés sur la plaque de métal argenté du capuchon. Vous êtes à deux doigts de craquer et pensez-vous laissez séduire par ce projet un peu fou. Très bien, mais je vous conseille tout de même de bien réfléchir avant de passer à l'acte d'achat car à 726€ le flacon de 10ml (même s'il parait qu'il ne faut vraiment qu'une seule goutte pour profiter de toute sa puissance), ça ne doit pas être une partie de plaisir au moment de faire le chèque !



Mais si vraiment vous êtes fan de ce genre de projet mais ne pouvez vous permettre d'y investir la moitié de votre salaire, j'ai encore quelque chose à vous présenter rapidement ! Et ce qui est rigolo, c'est que c'est Manoune Tigresse qui en cherchant la réponse à la devinette de jeudi est tombé sur ce truc et me l'a indiqué dans les commentaires. Ce truc, c'est en fait Vulva (mon Dieu que c'est chic comme nom !), qui se présente comme un parfum offrant une parfaite reconstitution de l'odeur vaginale. Lancé début 2010, il remet du coup un peu en question le côté novateur du projet Petite Mort. 

La classe, la distinction, le raffinement et l'élégance me semblent en tout cas être les mots les plus appropriés pour ces deux parfums dont j'avoue malgré tout être assez intrigué de l'odeur qu'ils peuvent bien avoir. Vulva ne coûtant qu'une vingtaine d'euros, je pense que j'aurais plus de chance de le sentir que d'humer Petite Mort à 1 000 dollars ! A moins que je n'attende encore quelques mois pour plutôt m'offrir la première fragrance de Lady Gaga aux douces effluves de sang, sperme et sueur ! Mon Dieu, mon Dieu, ils ne savent vraiment plus quoi inventer. Bien que finalement, tout cela n'a finalement rien de nouveau et me rappelle au contraire le livre Le Parfum, qui avait ensuite été adapté en film. Mais quand même, rassurez-moi, tous ces parfums à base d'odeurs corporelles, ça vous rebute un peu également non ? 

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