dimanche 22 juillet 2012

Attention, ne lisez pas ce billet, risque d'envie d'ailleurs important...


Tout le monde passe un bon week-end et profite du soleil comme il se doit ? Ça fait du bien de pouvoir remettre ses bermudas et ses espadrilles, il était grand temps ! Bon, on parle de quoi aujourd'hui ? Dimanche oblige, c'est normalement la traditionnelle revue de ce que j'ai eu l'occasion de tester en direct de ma salle de bains, pour le meilleur et parfois aussi pour le pire. J'arrive à la fin de ma crème de jour et aussi de mon gel douche dont je vous aurais volontiers toucher deux mots mais je crois que cela attendra la semaine prochaine car avant ça, il faut absolument que je vous parle d'un autre truc. Hier, j'ai fais du rangement dans ma besace. Passionnant, n'est-ce pas ?! Ça commençait à devenir une nécessité car il y avait un sacré bordel la dedans ! Je suis notamment retombé sur un billet de train pour Redon. Et là, le flash dans ma petite cervelle de moineau : j'ai oublié de vous parler du break de 2 jours reposant au possible que j'ai eu la chance de vivre le mois dernier. Bon, à ma décharge, c'était en plein dans le méga rush que j'avais au travail, une période plus que overchargée et qui fait d'ailleurs que j'avais particulièrement apprécié cette parenthèse au milieu de nulle part.


Redon donc, vous voyez où c'est à peu près ? Non ? C'est normal, rassurez-vous ! C'est un petit village en Bretagne (ma région d'origine, moi qui est sûrement du jus de Kouign Amman qui coule dans les  veines!), et plus particulièrement là où vous devez aller pour pouvoir ensuite accéder à La Gacilly, le village où se trouve La Grée des Landes, l'éco hôtel spa d'Yves Rocher où j'ai été invité à débrancher d'avec ma vie d'urbain toujours en train de courir. J'avais entendu parler de cet endroit à de multiples reprises (en presse, sur les blogs de certaines de mes consoeurs...) et c'est vrai qu'il m'intriguait au plus haut point. Je l'avoue, j'avais du mal dans mon petit esprit étriqué à associer les mots "spa" et "Yves Rocher". Là au moins, j'ai pu me forger ma propre opinion. Et ne faisons pas de faux suspense inutile, je vous le dis de suite : à quelques bémols près (oui, je suis le type le plus pénible de France!), j'ai passé un super séjour qui a totalement modifié ma perception de la marque. Je vous raconte ? 


Départ de Paris-Montparnasse un vendredi matin (bah oui, je m'étais octroyé une jour off, l'avantage de pouvoir gérer son temps de travail comme on veut!) où je retrouve Anne (qui travaille à la com' institutionnelle d'Yves Rocher) et Pauline (journaliste beauté sur le Gala.fr et qui se prêtera bientôt au jeu des vrais secrets des journalistes beauté!). Après avoir fais plus ample connaissance pendant les trois heures de voyage (et ça s'appelle TGV ce truc ?!), on arrive à la fameuse gare de Redon. 10 minutes de taxi plus tard, et nous voilà à La Grée des Landes. Première impression, l''endroit est très particulier, mais dans le bon sens du terme. Comme sorti de nulle part dans ce qu'on imagine comme étant à la base une gigantesque prairie, on a du mal à distinguer la forme exacte du lieu. Pas étonnant car il est en fait totalement imbriqué sur le terrain où il est construit. Comme les toits sont en plus totalement recouverts de végétaux, on ne distingue finalement plus l'hôtel de la nature. Les deux semblent ne faire plus qu'un, une sorte de cohésion très surprenante.


J'apprendrais un peu plus tard qu'au delà de cette première réflexion, la relation entre la nature et l'hôtel est encore bien plus poussée que ça. Tout a littéralement été fait pour que le lieu soit le plus respectueux de son environnement. Les baies vitrées de chaque chambre sont positionnées plus ou moins en retrait de manière à ce que l'inclinaison soit juste ce qu'il faut pour profiter de la chaleur du soleil, sans que cela ne chauffe non plus trop les chambres en été pour éviter d'avoir recours à la climatisation. Tous les matériaux utilisés, principalement du bois en l'occurrence, viennent de forêts gérées durablement, et de la région autant que possible pour être cohérent sur l'impact environnemental de leur acheminement. Des espaces sont dissimulés un peu partout pour accueillir les oiseaux, le personnel du lieu est sensibilisé aux règles écologiques (organisation de covoiturage, tri sélectif...), un arbre est plantée par nuitée vendue... et je pourrais continuer comme ça un bon moment. Moi qui ne suit pas un écologique convaincu (en même temps, pas évident d'être convaincu quand c'est Cécile Duflot et Eva Joly qui t'expliquent le bordel) suis bien forcé d'admettre que par des procédures finalement assez simple et logique, on peut déjà faire bouger les choses. 


Ce n'est pas tout, mais ça creuse trois heures de train (le type qui a toujours faim, cherchez pas, c'est moi!). Bon, là je fais mon malin mais en vrai, je n'en menais pas large car comme vous le savez maintenant, je suis extrêmement difficile sur la bouffe. En même temps, lorsqu'on n'aime pas les fruits et la moitié des légumes comme c'est mon cas, je conçois bien volontiers que ce soit l'enfer pour me faire à manger. En plus, difficulté supplémentaire pour les cuisiniers, on m'apprend que l'établissement (baptisé Les Jardins Sauvages) est également engagé dans une démarche écologique. En clair, ils ont un potager juste à côté du restaurant qui leur sert de référentiel : si par exemple il s'y trouve des tomates mûres, alors le chef peut cuisiner avec. Si ce n'est pas le cas, il considère alors à juste titre que toute tomate mûre qu'il trouverait ne viendrait alors pas de sa région (le Chef s'est imposé de ne travailler qu'avec des ingrédients bio et venant de 50km à la ronde, pas un de plus), et se refuse alors de l'inclure dans son menu. Des contraintes de dingue qui font de la cuisine un art encore plus noble... mais qui m'inquiétaient encore davantage quant à ce que j'allais trouver au fond de mon assiette !


Bah je vais vous le dire comme je le pense : je crois que je me suis rarement autant régalé de ma vie ! Des poissons et fruits de mer (bah oui, la mer n'est pas trop loin non plus) absolument divins, des viandes fondant littéralement dans la bouche, des légumes que je n'avais plus goûté depuis des années mais qui étaient ici délicieux et plus que parfaitement assaisonnés, des desserts atomiques (mention spéciale au cappuccino de chocolat blanc dont je ne suis pas encore totalement remis!)... Le pire, c'est que tout cela était à la fois parfaitement diététique mais en même temps suffisant pour moi qui suit pourtant un goinfre dans mon espèce. Un énoooorme bravo au chef (Gilles Le Gallès pour ne pas le nommer, qui est d'ailleurs un chef étoilé, excusez du peu) que j'accueillerai bien volontiers pour devenir mon cuisinier attitré. Avec des petits plats comme ça tous les soirs, j'arriverai enfin à avoir une alimentation équilibrée (bye bye mes 4 kilos en trop), tout en me régalant. 


L'après-midi, on n'a pas été gâtés par la météo et encore, je suis loin de la vérité en disant cela. De la pluie, de la pluie, de la pluie : vive la Bretagne ! C'est dommage car le programme était plutôt sympa avec une visite du village de La Gacilly. Un village très joli et qui m'a déjà beaucoup plu sous les cordes d'eau alors j'imagine que par temps radieux, cela doit être vraiment très sympa. Il faut en revanche y aller entre le 1er juin et le 30 septembre car il s'y tient alors un super festival photo dans tout le village. Directement sur les murs des maisons, sur les édifices de la ville, dans les parcs... plus de 600 photos principalement dédiées au thème de la nature et des hommes sont à contempler le temps d'une balade. Moi qui aime beaucoup ce genre de photos, c'est forcément quelque chose qui me plaisait même si cela aurait quand même été plus appréciable sans la pluie.


Ensuite, et c'était là aussi très intéressant, on a pu suivre le parcours des plantes que l'on retrouve dans les produits Yves Rocher. Maintenant, quand je rentrerai dans une boutique de la marque, je pourrais dire "Moi je sais où pousse l'arnica de tel soin ou la mauve de telle référence". Mieux encore, on a pu voir comment étaient traitées toutes ces matières premières après leur récolte car l'usine de transformation où les plantes sont séchées se trouve aussi à La Gacilly. Petit aparté d'ailleurs car ce village à une chance folle d'avoir eu Yves Rocher comme maire et entrepreneur local car il a clairement transformé ce petit village au milieu de nulle part en un site touristique où il se passe toujours quelque chose (sans parler des centaines d'emplois créés car tout part d'ici lorsque vous passez une commande Yves Rocher). Je reviendrai d'ailleurs sûrement dans un autre billet sur l'histoire d'Yves Rocher car j'ai appris pas mal de choses assez dingues, et notamment que cette success story a enfait commencé en 1955 grâce... à une crème contre les hémorroïdes. Comme quoi, sur ce coup, Yves Rocher a eu du cul ;-) ! 


Enfin bref, après cet après-midi plus qu'instructif, retour à l'hôtel pour prendre possession de nos chambres. Très jolie, à dominante de bois clair et de blanc, on s'y sent clairement bien. Petite terrasse privative sur chaque chambre,  belle douche (plus écologique que le bain ;-))... Réflexe primaire de voyageur, je m'allonge sur le lit : punaise, ce matelas à l'air hyper confortable et moelleux, je sens que je vais dormis comme un gros bébé ce soir. Mais en attendant, place à un quartier libre que je compte bien mettre à profit pour aller plonger dans un des gros points forts de l'hôtel : sa piscine à débordement placée face à une gigantesque baie vitrée surplombant toute une vallée où la forêt est légion. Magnifique et incroyablement reposant. Dans l'eau bien chaude, je contemple ce paysage qui me change de la vie parisienne, c'est le moins que l'on puisse dire. Dommage qu'elle ferme un peu tôt car je pense que de nuit, cela doit aussi valoir son pesant d'or. 


Avant de remonter pour aller manger, je profite d'un petit passage dans le hammam, autre moment de plénitude totale. C'est dommage en revanche qu'il n'y ai pas une salle de sport car à cet instant là, c'est clairement un truc que j'aurais bien aimé faire pour finir cette journée détente. Bientôt 20h déjà, il est grand temps alors de remonter me changer pour descendre au restaurant (c'est dur la vie de beauty blogueur!). Après un dîner littéralement somptueux, je retourne dans ma chambre. Après avoir allumé par réflexe pablovien la télé, je tombe sur Secret Story. Mais preuve que j'ai alors totalement quitté mes habitudes, je n'arrive pas à supporter plus de 5 minutes leurs histoires à l'eau de rose et file me coucher pour profiter au maximum de ce week-end réparateur. Bon, de toute façon, je ne pense pas qu'il y ai non plus beaucoup d'endroits où sortir et faire la fête le vendredi soir à La Gacilly !


Samedi matin, après avoir dormi comme un loir, un programme extrêmement dur et pénible m'attendait : petit-déjeuner en véranda sous le soleil enfin de retour, à nouveau piscine et hammam, puis... massage ! Bah oui, nous sommes certes dans un hôtel mais aussi dans un spa avant tout. N'ayant jusqu'alors jamais fais de soins dans un institut Yves Rocher, je partais à la découverte la plus totale. Et très honnêtement, je trouve qu'ici, la marque n'a rien à envier à certains grands instituts. Les cabines sont très jolies, la carte des soins assez large, le personnel efficace... J'ai pour ma part profité d'un modelage à la camomille, entièrement réalisé avec la crème visage & corps de cette gamme. Ce qui est rigolo, c'est que cette crème coûte 3,90 euros, ce qui est bien la preuve que finalement, on peut être massé avec à peu près n'importe quel produit, et que c'est bien les gestes de la masseuse qui font la valeur ajoutée. 


La jeune femme qui s'est occupé de moi m'a causé un dilemme : d'ordinaire, je n'aime pas trop ce que j'appelle des "papouilles", à savoir des massages qui se rapprochent plus d'effleurements, de caresses... Je préfère pour ma part les massages plus appuyés. Du coup, au début du soin, je trouvais un peu timide les gestes du protocole. Mais pourtant, je suis bien obligé d'avouer que je me suis quand même laissé aller, jusqu'au point même d'en arriver à ce stade si agréable lorsqu'on se retrouve juste à deux doigts de s'assoupir. Je pense aussi que le contexte général, favorable à la détente, a aussi participé au fait que je lâche assez vite prise. Petit bémol tout de même, les soins ne sont pas donnés je trouve. Le même prix finalement que dans d'autres instituts parisiens alors qu'ici, les produits utilisés coûtent quand même moins chers que ceux d'une autre marque d'instituts. Si l'on veut se faire deux ou trois soins dans le week-end, cela monte vite quand même.


Après un ultime régal au déjeuner, place à la dernière activité : le Yogi Walkie, une nouvelle méthode de yoga mise au point par une prof très sympathique. Bon, moi et le yoga, c'était pas gagné d'avance car dans le genre hyperactif incapable de s'interroger sur son yin et son yang, je me place là ! Heureusement pour moi, ce n'est pas un yoga statique ou de méditation mais plutôt une série d'exercices multiples et variés que l'on pratique lors d'une balade d'un peu plus d'une heure dans les bois alentours. Je ne dis pas que je vais m'y inscrire à la rentrée mais cela reste une expérience sympa et que j'ai pris plaisir à faire parce qu'à la fois rythmée et ludique. En plus, ça offre un parfait prétexte pour se balader dans les forêts entourant La Grée des Landes. Après une dernière tisane détox, il était déjà l'heure d'aller reprendre notre TGV pour retrouver le rythme endiablé de la vie parisienne. Mais 10 000 fois plus reposé et ressourcé que 48h auparavant !


Conclusion de l'histoire, c'est pour moi une adresse à se noter pour un week-end lorsqu'on cherche à se déconnecter du boulot, des problèmes en tout genre, du stress de la ville qui nous assaille sans qu'on s'en rende toujours compte... Je pense qu'il ne faut pas partir plus de deux/trois jours car c'est suffisant pour voir tout ce qui est à voir. Le bon côté des choses, c'est que l'hébergement en lui même est très correct pour un hôtel de ce standing (135 euros la chambre), ce qui permet du coup de se faire quelques plaisirs sur les soins et le restaurant. Ce qui est certain en tout cas, c'est que c'est typiquement le genre de trucs qui peut être génial de faire en amoureux, pour se retrouver tranquillement en tête à tête (sans les enfants je pense car eux risquent par contre de s'ennuyer un peu). D'ailleurs, pour un anniversaire ou une occasion un peu spécifique, il y a une super expérience à s'offrir avec une cabane dans les arbres que l'on peut privatiser. Dans le genre "retraite coupé du monde mais avec tout le confort dont j'ai besoin", on fait difficilement mieux !


Voilà, vous savez tout ! Est-ce que peut-être certain(e)s d'entre vous ont déjà eu l'occasion de partir à La Grée des Landes ? Si oui, j'avoue que je suis assez curieux de connaitre vos expériences et savoir ce que vous avez pensé de ce lieu pour le moins atypique. Et si non, est-ce le genre d'endroits qui vous donnent envie où est-ce que vous êtes plutôt thalasso ou autre genre de week-end bien-être ? Le week-end de rêve pour vous, ce serait quoi, et surtout où ?! Vous connaissez vous d'autres endroits de ce genre où l'on déconnecte totalement ?

Libellés : , ,

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil