mardi 15 novembre 2011

Après Essie, Clarisonic ?


Je suis un visionnaire ! Oui, oui, je vous assure ! Non, je ne veux pas dire en écrivant cela que je suis un sérum Lancôme dans un joli flacon bleu, il faut prendre cette accroche au sens premier du terre, à savoir que j'ai des dons pour prédire l'avenir. Et contrairement à Elisabeth Tessier et Paco Rabanne (vous vous souvenez lorsqu'il avait prédit la chute de la Station Mir sur la Terre, qu'est ce qu'on avait pu rigolé quand même!), je suis en mesure de prouver l'exactitude de ce que j'avance. Si, si. Regardez par exemple, dans mon billet du 23 avril - ICI -, je pronostiquais que la marque de vernis Essie, fraîchement rachetée par L'Oréal, allait très certainement passer la seconde vitesse et venir chasser OPI sur le créneau des vernis qui font le buzz. Force est de constater que, 18 mois plus tard, j'avais vu juste (j'ai d'ailleurs parfois l'impression que mon flux Hellocoton se résume en un lassant tryptique Jolie/GlossyBox, concours Planters/Fleurs de Bach. Essie mais bon...). Et bien aujourd'hui, je me sens d'humeur à me livrer à une nouvelle prédiction !


Rangez les boules de cristal et le marc de café, je vais me lancer dans quelque chose de plus rationnel pour le coup. Car figurez-vous que L'Oréal a à nouveau racheté une marque. Oui, encore ! Et comme d'habitude, cela laisse augurer un développement planétaire bien plus rapide que prévu pour cette nouvelle acquisition. Vous devez du coup vous demander de quelle marque il peut bien s'agir, et à quoi va t'on avoir droit dans quelques mois avec un peu de chance ? Et bien je peux juste vous dire qu'il ne s'agira pas de soins du visage. Ni de maquillage. Ni de capillaires. Et ni de compléments alimentaires ! Là du coup, vous devez vous demander ce que Liliane Bettancourt a bien encore pu s'offrir ? Une photo de François-Marie Banier à 67 000€ ? Même pas figurez-vous, c'est simplement qu'il s'agit de la marque... Clarisonic !


Je tiens à préciser d'emblée que malgré son nom qui le laisse penser, il ne s'agit pas là d'une nouvelle marque de synthétiseurs électriques concurrents du Bontempi, mais plutôt de "petite électro-cosmétique". Petite électro-cosémtique, en voilà un concept qu'il est beau ! Si vous lisez un peu les blogs anglais ou américains, vous avez déjà forcément vu ces petites brosses électriques, qui semblent aujourd'hui représenter un espace de développement pour le géant des cosmétiques L'Oréal. Et c'est justement là que je voulais en venir aujourd'hui, à savoir est-ce que nous sommes prêts aujourd'hui à utiliser ce genre d'appareil ? Clairement, le marché des appareils beauté à domicile est plutôt ronronnant. Exception faite de notre rasoir électrique, de notre sèche-cheveux et de notre épilateur pour vous Mesdames, il ne s'y passe pas grand chose. Les plus geeks des beauty addict investiront à la rigueur dans une balnéo pour les pieds (qui aura de grandes chances de finir dans un placard dans elle sortira trois fois par an les années bisextiles!) ou dans un sauna facial, mais cela reste encore plus que marginal.


Prenons par exemple le cas de Clarisonic que je vais quand même vous présenter en quelques lignes. Il s'agit, comme vous l'aurez sûrement deviné sur les photos, d'une sorte de brosse rotative nettoyante pour le visage. Le bénéfice cutané serait double : nettoyer parfaitement la peau, la débarrasser de ses impuretés et resserrer les pores dans un premier temps, puis aussi favoriser la pénétration de soins cosmétiques, certains étant par même parfois vendus avec la brosse. Personnellement, après une période où j'ai longtemps cru l'inverse, j'aurais maintenant tendance à dire que "décaper" ainsi sa peau, régulièrement de surcroit car il faut le faire 3 fois par semaine su j'ai bien compris, n'est peut-être pas le meilleur des calculs sur le long terme (même si je conçois clairement que sur l'instantané, cela doit en effet fonctionner).

Mais il semblerait que les petites américaines soient elles sous le charme de Clarisonic, d'autant que les brosses ont été déclinées, et là c'est extrêmement malin, selon les types de peau. Ajouter à cela de multiples éditions limitées (et vas-y que je te customise avec des Cristaux Swarovski!) et vous avez là un véritable beauty buzz. Prix de la bestiole ? Cela peut varier selon les modèles (comme pour une brosse à dents électriques, vous avez plusieurs degrés de qualité) mais comptez au minimum une centaine d'euros. 10 fois plus cher que le Wave de Neutrogena (vous vous souvenez de ce nettoyant vibrant sorti il y a quelques années) mais on ne boxe ici clairement pas dans la même catégorie.


Est-ce que l'Europe est prête pour ce genre de gestes beauté ? Occultons l'Italie et la Grèce qui de toute façon n'ont plus assez de sous pour s'offrir ce genre d'excentricités pour nous concentrer sur notre cas ! La France et Clarisonic, une histoire possible ? J'avoue que je n'en sais rien. Pour le moment, j'ai du mal à imaginer ce genre de trucs dans tous les foyers, déjà que la brosse à dents électrique n'y est pas arrivé, alors là... Ce côté high-tech ne me semble à priori pas forcément compatible avec nos habitudes beauté actuelles mais en même temps, qui peux dire ce que seront ces dernières dans 5 ou 10 ans (les marketeux de L'Oréal probablement mais je ne les connais pas !) ? Clarisonic devrait à priori intégrer la cellule Division de Luxe de L'Oréal, celle où l'on trouve Lancôme, YSL, Giorgio Armani, Shu Uemura, Diesel, Viktor & Rolf... Du coup, on pourrait légitimement penser que le groupe vise un développement sur le réseau de la parfumerie, ce qui semblerait en effet plutôt logique. Vous vous verriez vous, craquer pour un Clarisonic au détour d'un Sephora ou d'un Nocibé ?


Ce qui est sûr en tout cas, c'est que L'Oréal n'est pas seul à croire au développement prochain de ce genre de petite électro-cosmétique. D'ailleurs, je vais ce soir à une soirée (bah oui, maintenant qu'il n'y a plus Desperate Housewives, on peut reprendre une vie sociale le mardi soir !) où il sera question de l'épilateur me, vous savez, celui qui utilise la lumière pulsée pour éradiquer les poils. Ce n'est pas le seul en son genre car il y a aussi le Lumea chez Philips et très certainement d'autres que je ne connais pas. Dans leur cas comme pour Clarisonic finalement, l'idée est un peu de réaliser par soi-même des pratiques habituellement réalisées par des professionnelles (nettoyage profond du visage, épilation définitive...). Je me demande d'ailleurs de quel oeil ces derniers voient le développement de ce genre de machines ?Craignent-ils pour leur commerce ou pensent-ils que cela restera anecdotique et sans conséquence pour leur activité, j'avoue que je n'en sais rien. En même temps, mettre à disposition du grand public des techniques jusqu'alors réservées aux pros ne peut pas être une bonne nouvelle pour eux...


Qu'est ce que tout cela vous inspire vous ? Personnellement, seriez-vous tenté pour investir quelques centaines d'euros pour une machine de ce genre ? Est-ce que vous imaginez que dans 20 ans, on aura tous chez nous un Clarisonic, un épilateur à lumière pulsée... j'en passe et des meilleures ? Le lancement de soins de luminothérapie pour la peau, comme chez Talika ou Filorga par exemple, sont-ils selon vous des signes précurseurs d'un futur développement de ce qui serait alors un nouveau marché de la beauté ? Ou bien peut-être trouvez-vous ces machines trop techniques et trop pointues, ne vous inspirant finalement que de la crainte (celle de trop décaper votre peau, de vous brûler à la lumière pulsée...) ? Les débats sont ouverts, et c'est de la discussion que viendra la lumière (pas pulsée celle là!).


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