vendredi 17 août 2012

Clarisonic, Erborian, Eucerin, VaV dans le JT beauté

 
Bon, avec ce mercredi férié, je ne sais plus où en est. J'ai l'impression que nous sommes mardi alors que non, nous sommes bel et bien déjà à la veille d'un week-end caniculaire où je compte bien faire saigner ma carte piscine ! Comme mon cerveau est déjà en mode off, je vous propose de finir la semaine tranquillement avec une sélection de 5 beauty news dont je voulais à tout prix vous parler depuis la semaine dernière. Et laissez-moi vous dire qu'il y a des choses intéressantes... Je commence par exemple par une des news qui va sans le moindre doute faire un gros buzz à la rentrée (entre le lait corps sous la douche Nivéa, l'arrivée des nail patchs en grandes surfaces chez L'Oréal, le Steampod... ça commence à devenir une habitude par ici). Une nouvelle qui va ravir celles et ceux qui comme moi enragent à chaque fois qu'ils tombent sur une vidéo de blogueuse américaine vantant les mérites de la Clarisonic car figurez-vous que cette fois ça y est, la brosse nettoyante la plus célèbre du monde débarque en France.


"Quand ?", "Où ?", "Combien ?", j'entends déjà toutes vos questions et vais donc y répondre dans le même ordre. Le 17 septembre, soit dans un mois pile. En exclusivité chez Sephora, forcément. A 149 euros, ce qui nécessitera quand même d'y réfléchir à deux fois avant d'investir. Moi j'avoue que je suis partagé entre la curiosité d'essayer la brosse rotative vu les échos globalement très positifs qu'on peut en lire un peu partout, et le scepticisme quant au fait que tout cela pourrait bien être un peu trop décapant pour ma peau. En tout cas, tout cela est dans la suite on ne peut plus logique du rachat de Clarisonic par L'Oréal dont je vous parlais dans ce billet de l'année dernière. Je pense que Liliane Bettancourt (enfin, ceux qui pilotent son entreprise) vont mettre les moyens nécessaires pour convaincre les frenchies que nous sommes de succomber aux sirènes de la petite électro-cosmétique. On ne peut pas dire que cela soit joué d'avance car ce n'est pas vraiment dans notre culture mais c'est justement pour ça que cela va être intéressant de voir si la mayonnaise va prendre.


Tiens d'ailleurs, en parlant d'achat de marques et  de fusion/acquisition, vous avez suivi un peu le dernier coup de L'Occitane au début du mois. Comment ça non ? Et bien vous avez loupé quelque chose parce que L'Occitane, qui pour rappel détient déjà les marques Melvita et Le Couvent des Minimes, vient de s'offrir... Erborian. Et oui, "l'inventeur" de la BB Cream est passé sous le giron de la référence de la cosmétique provençale. Sacré mariage n'est ce pas... Je n'ai pas réussi à trouver le montant de la transaction mais j'imagine qu'il y avait pas mal de zéro sur le chèque. Concrètement, qu'est ce que cela va changer ? Pas mal de choses je pense. Ne nous leurrons pas, même si le succès de la BB Cream a largement contribué à mettre erborian sur le devant de la scène, la marque avait clairement besoin d'un appui pour passer l'étape supérieure. Le challenge est grand car le succès de la BB Cream a quand même pas mal occulté toutes les autres références de la marque ces dernières années. Le dernier lancement en date (le tant décrié Sleeping BB Mask) prouve bien que la marque commençait à tourner un peu en rond.


La bonne nouvelle, c'est que malgré ce changement de drapeau, les deux créatrices vont rester aux manettes de leur bébé. Elles auront simplement plus de moyens et de liberté pour laisser libre cours à leur créativité et nous faire profiter de nouvelles pépites cosmétiques au yuzu et autre ginseng... Enfin bon, qu'elles fassent quand même attention à ne pas partir non plus dans des délires trop extravagants car le titre du produit le plus inutile de l'année est déjà sollicité de toute part. Pour les nominations 2012 à cette grande compétition du n'importe quoi, j'ai bien envie de proposer la marque VaV que j'ai découvert il y a quelques temps. Sur le papier, ce projet est bien sympathique et propose une gamme de soins de pédicure/manucure à base d'ingrédients nobles et bio. Pourquoi pas ai-je envie de dire... Sauf qu'au prix plus que prohibitif des produits, je suis presque prêt à mettre ma main à couper que le projet va aussi bien marcher que le dernier single de Lorie. Il faut dire qu'à 300 euros le protocole de manucure absolue, on peut d'ores et déjà commencer à se renseigner pour l'hypothèque de l'appart. Ou bien se vendre un rein sinon.


Je ne comprendrai jamais ces marques qui se lancent avec des projets aussi alambiqués, on se demande pour qui sont faites les études de marché. Déjà que le soin des mains est un tout petit marché (bien qu'en progression car bénéficiant du boom des vernis à ongles), comment voulez-vous vous en sortir avec un concept aussi segmentant. 85 euros le sérum ongles et cuticules ? Et mon cul, c'est du poulet ? 65 euros le gommage lissant ? Ah bah on va l'utiliser avec parcimonie dans ce cas là... La palme revient quand même au Tonic Jeunesse dont je n'ai même pas compris la fonction. Alors OK, je ne suis peut-être pas très futé mais je veux bien qu'on m'explique à quoi sert une lotion tonique pour les mains ? Il est noté qu'elle "nettoie et tonifie les peaux sensibles pour les maintenir durablement lisses et jeunes" : nettoyer les mains en douceur, c'est pas un peu light comme promesse pour 30 euros ? Les personnes à l'origine de tout cela sont certainement pleine de bonnes intentions mais je reste quand même plus que perplexe pour ma part.


Face à ces créations un peu approximatives, mieux vaut donc se tourner vers des valeurs sûres et rassurantes. Cela tombe bien, en voilà justement une qui débarque en France à la rentrée, alors qu'elle était jusqu'alors réservée aux USA. Son petit nom : Aquaphor, un produit signé Eucerin. Son créneau : le premier produit SOS qu'on peut utiliser pour tout et n'importe quoi : onguent protecteur pour l'hiver, soin des lèvres, crème pour bébé, écorchure, brûlure... il sait tout faire, sauf la vaisselle. Aux Etats-Unis, cette référence est le best-seller de la marque depuis 50 ans, et aurait même les faveurs de Beyonce, excusez du peu. Ce qui est rigolo, c'est qu'à l'heure où tous les produits misent sur une surenchère du nombre d'actifs, Aquaphor joue au contraire la carte du minimalisme en ne comptabilisant que 7 actifs dans son INCI. Pas un de plus, pas un de moins Pour 8 euros et des brouettes, cela peut être un produit multi-usage genre couteau-suisse cosmétique capable de servir à peu prèsd à tout. A noter dans un coin de la tête pour cet hiver...

Voilà, je pense que je n'ai rien oublié ! Je pense qu'en fait, l'actualité cosmétique est tellement riche que je vais peut-être soumettre pour de vrai un JT beauté à TF1, Monsieur Bouygues, si vous m'entendez... Et sinon alors, quelle est la news que vous retiendrez de tout ça : le débarquement de Clarisonic dans l'hexagone, le rachat d'erborian qui va ouvrir de nouvelles perspectives pour la marque, le lol cosmétique du jour avec VaV ou la possibilité prochaine de se procurer le petit baume SOS des petites américaines ?! Je vous laisse me dire tout cela en vous souhaitant un bon week-end (hydratez-vous bien et pensez aux gens comme moi qui vivent dans des apparts sous comble, je pense que je vais littéralement cuire!). Si je parviens malgré tout à ne pas totalement me liquéfier, je vous reviendrai dimanche pour vous causer gel douche au monoï !

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mardi 24 avril 2012

Cadum, la nouvelle marque de L'Oréal ?


Juste un petit message pour commencer la journée car j'ai fait la découverte beauté du jour en lisant le journal de ce matin ! Ah bah oui, je vous ai jamais dit mais je lis tous les matins Le Parisien (un choix stratégique car à 8h du matin, je ne me sens pas de m'attaquer au Monde, au Figaro ou à Libération, faut pas pousser Mémé dans les orties), et ce de la première à la dernière page (enfin, exception faite des pages du tiercé et sport dont je me moque comme de mon premier slip). Bref, aujourd'hui, l'info intéressante était dans la page Bourse / Economie car il s'agit d'un éventuel rachat sur la Planète-Beauté. Sur l'échelle de Richter de la Fusion / Acquisition, on est au moins là face à un séisme de 8. Et une fois encore, c'est L'Oréal qui va frapper un grand coup puisque le géant des cosmétiques s'apprêterait à racheter... Cadum ! Rien que ça ! Montant de la transaction : environ 200 millions d'euros (c'est con, à cinq millions prêt, j'aurais presque pu me l'offrir aussi!).

A suivre donc si cela se confirme dans les prochaines semaines même si visiblement, cela a l'air plutôt bien engagé. J'avoue que là de but en blanc, je ne sais pas trop quoi en penser. A priori, Cadum n'est pas forcément le genre de marques que j'aurais imaginé basculé sous le giron de L'Oréal, on les imagine volontiers comme des indépendants, avec le côté historique de la marque qui se transmettrait de génération (même si je sais que ce n'était pas forcément ça puisque la marque était déjà passée dans les mains de Palmolive Colgate il y a quelques temps). Ce qui est sûr, c'est que Cadum est une petite pépite, avec une image excellente et des produits qui font souvent l'unanimité. Et que cela permettrait en plus à L'Oréal de se renforcer sur le marché de l'hygiène du bébé sur lequel la petite affaire de Liliane compte déjà la pépite Mixa. J'imagine d'ailleurs que si tout cela se concrétisait, Cadum rejoindrait peut-être justement la division Lascad aux côtés de Mixa, Ushuaïa... et les autres marques GMS et petits prix de chez L'Oréal. Affaire à suivre donc, et en attendant, je vous invite si ça vous intéresse à relire ce papier retraçant un peu la success story de Cadum. Et moi je vous retrouve un peu plus tard dans la journée pour vous présenter trois nouvelles marques de soin (oui, rien que ça). Qui sait, peut-être que dans 10 ans, l'une d'elles sera devenu tellement importante et stratégique qu'elle sera aussi rachetée par L'Oréal !

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mardi 10 avril 2012

Les Tupperwares de la beauté


On en a très peu parlé mais pourtant, une info beauté intéressante est tombée la semaine dernière : un nouveau rachat beauté lancé par le groupe Coty. Enfin, pour l'instant, nous n'en sommes qu'au stade où Coty a fait sa proposition mais on sait généralement comment termine ce genre d'OPA. Purée, la classe internationale de parler d'OPA sur un blog beauté, j'ai l'impression d'être un trader qui travaille à la City. A partir d'aujourd'hui, vous pourrez m'appeler Jean-Marc Sylvestre (ou pas d'ailleurs!). Bref, avant de prolonger plus loin la réflexion et de vous dévoiler qui est dans la ligne de mire de Coty, il est toujours bon de rappeler qui est le groupe Coty, à savoir un géant de la beauté qui détient notamment les marques Calvin Klein, Marc Jacobs, Lancaster, Cerruti, Rimmel, Balenciaga, Philosophy, OPI... j'en passe et des meilleures. Bon, ils ont aussi les parfums Celine Dion mais que voulez vous, personne n'est parfait ! Autant dire donc que Coty n'est pas du genre à s'intéresser à des marques sans potentiel...


Et cette fois (bah oui, faut quand même que je crache le morceau à un moment), c'est la marque Avon qu'ils souhaitent acquérir. Avon, vous connaissez ? Pas trop ? Vaguement ? Vous en avez déjà entendu parler vite fait ? En même temps, je ne peux pas vous en vouloir car force est de constater qu'Avon ne bénéficie pas spécialement d'une très grande notoriété en France. Un constat d'autant plus paradoxal que, même si elle souffre depuis quelques temps, elle reste l'une des marques les plus puissantes sur la planète beauté. Mieux encore, elle est "le leader mondial de la vente directe de cosmétique avec plus de 11 milliards de chiffre d'affaires", notamment grâce à sa présence dans plus d'une centaine de pays et ses quelques 6 millions - excusez du peu - d'ambassadrices. Car oui, si Avon vous dit quelque chose sans trop rien vous dire, c'est que vous ne croisez pas la marque à chacune de vos virées chez Sephora ou à la pharmacie du coin. Avon, c'est comme Tupperware et ses ustensiles en plastiques, comme la lingerie Charlott... ça s'achète en vente directe, lors d'une soirée entre copines.


Cette longue introduction donc pour en arriver justement là, au sujet de la vente directe et de la beauté. Et une fois encore, je vais solliciter vos avis et vos expériences pour faire avancer le débat ! Mais avant ça, je vous dis ce que j'en pense personnellement. Si je prends mon exemple - qui vaut ce qu'il vaut et n'est bien entendu en aucun cas une généralité - je n'ai jamais entendu parler dans mon entourage de l'organisation d'une vente à domicile consacrée à des produits de beauté. Pensez donc, j'y serai allé sinon ! Des boîtes en plastiques pour cuisiner, oui. De la lingerie aussi, des bougies également, des sex-toys de temps en temps... mais jamais une amie ou une personne de ma famille ne m'a parlé de soirées beauté.

Est-ce que peut-être cela se fait davantage à la campagne ou dans les petites villes qu'en Ile de France ?
Peut-être que oui, car c'est vrai que niveau beauté, on trouve facilement tout ce dont on a besoin en région parisienne. Avec deux grands-mères vivant respectivement à Lamotte-Beuvron et au Plessis Hebert (ça envoie du rêve hein !), je devrais peut-être plutôt mener l'enquête par là bas... Mais en même temps, même dans nos jolies campagnes, on n'est pas coupé du monde non plus. Même qu'on y est connecté à l'internet mondial et qu'en quelques clics, on accède à tous les produits de beauté du monde ! Pas sûr alors que ce genre de ventes soit d'une nécessité absolue... On peut objecter le ressort "oui mais ça fait du lien social, ça permet aux gens de se retrouver..." mais bon, je ne suis pas trop réceptif à ce genre d'arguments, même si là encore, je me trompe peut-être.


Alors finalement, la solution serait peut-être qu'on ne mise pas sur la nécessité des gens à se procurer tel ou tel soin mais plutôt de leur en donner l'envie, comme le ferait n'importe quelle gamme de cosmétiques. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a encore du boulot à faire à ce niveau là. C'est à ce moment précis du billet que je vais me faire huer par la moitié des démonstratrices beauté de France et de Navarre mais pour moi, la plus grande partie des marques distribuées en vente directe ne valent même pas qu'on s'y intéresse une demie-seconde. Des produits comme Lexel, Frédéric M, H2bio. Noobela, Kiotis, Nutrimetics.. (petit mémo pour moi, penser à rajouter toutes ces marques à la liste de ceux qui détestent officiellement ce blog!), c'est juste no way. Moi perso, c'est le genre de marques qui m'excitent autant qu'une vieille photo de Loana, c'est à dire pas le moins du monde.


Hors de prix pour ce que c'est, et parfois même plus cher que des soins de parfumeries ou de pharmacie, faut pas non plus pousser Mémé dans les orties. Quelques exceptions confirment heureusement la règle parmi lesquelles Natura Brasil (bons produits, véritable identité de marque, prix corrects...) ou Avon justement (je vous indique ICI le lien de la brochure en ligne, je ne dis pas que c'est fantastique mais sur la plupart des références, c'est très proprement réalisé). Il y a aussi des marques moins connues comme Suzanne aux Bains (marque bio qui vaut vraiment le détour pour le coup) et certainement d'autres que je ne connais pas mais dans l'ensemble, cela reste un peu léger. Pourtant, le succès de Natura prouve qu'avec un vrai beau projet, il est tout à fait possible de rencontrer son public et d'exister comme une marque à part entière...


A l'heure où le contexte économique fait que de nombreuses femmes sont parfois à la recherche d'une activité supplémentaire pour mettre un peu de beurre dans les épinards, la vente directe pourrait représenter une vraie bonne idée, un secteur à développer. Il me semble même qu'il y a quelques mois, le gouvernement l'avait placé dans ses priorités avec un objectif de 100 000 créations d'emplois dans l'année. Manque plus maintenant qu'à ce que de nouvelles et jolies marques viennent se développer sur ce réseau. Pour toutes celles qui se créent et qui ne trouvent pas forcément de place dans les linéaires des magasins, cela pourrait d'ailleurs être un système intéressant et à envisager d'un oeil neuf... Cela pourrait même être une opportunité à saisir pour des marques qui sont en France depuis quelques années mais n'arrivent pas à exploser sur les circuits traditionnelles (je pense en disant cela à des marques comme IDC, Sentara, Skin Doctors...).

Voilà pour ma part, à vous de jouer maintenant ! Comment ? Simplement en me racontant ce que vous inspire la vente directe de produits de beauté ? Avez-vous déjà assisté à des réunions beauté ? Si oui, de quelle marque était-ce ? Comment avez-vous trouvé cela ? Convivial ? A t'on un vrai conseil de la part de la démonstratrice ou sent-on juste l'envie de "vendre du produit" ? Avez-vous justement acheté des produits, fais de jolies découvertes ? Ou bien, comme moi, n'avez vous jamais mis les pieds dans une réunion de ce genre ? Pensez-vous que c'est quelque chose qui pourrait vous intéresser ? Avon par exemple, vous connaissiez ou pas vraiment ? Quelle image avez-vous de la marque? Est-ce que par exemple, une vente beauté chez une copine serait le genre de "sorties" que vous envisageriez de faire une fois par mois, une sorte d'occasion de découvrir de nouvelles marques ? Pensez-vous aussi que certaines marques pourraient avoir intérêt à se tourner vers ce circuit de distribution ? Si oui, avez vous des idées desquelles ? Je dois avoir encore un milliard de questions sur le sujet mais je vais m'arrêter là pour l'instant. Après, si vous pensez à d'autres choses, les commentaires sont à vous !

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mardi 15 novembre 2011

Après Essie, Clarisonic ?


Je suis un visionnaire ! Oui, oui, je vous assure ! Non, je ne veux pas dire en écrivant cela que je suis un sérum Lancôme dans un joli flacon bleu, il faut prendre cette accroche au sens premier du terre, à savoir que j'ai des dons pour prédire l'avenir. Et contrairement à Elisabeth Tessier et Paco Rabanne (vous vous souvenez lorsqu'il avait prédit la chute de la Station Mir sur la Terre, qu'est ce qu'on avait pu rigolé quand même!), je suis en mesure de prouver l'exactitude de ce que j'avance. Si, si. Regardez par exemple, dans mon billet du 23 avril - ICI -, je pronostiquais que la marque de vernis Essie, fraîchement rachetée par L'Oréal, allait très certainement passer la seconde vitesse et venir chasser OPI sur le créneau des vernis qui font le buzz. Force est de constater que, 18 mois plus tard, j'avais vu juste (j'ai d'ailleurs parfois l'impression que mon flux Hellocoton se résume en un lassant tryptique Jolie/GlossyBox, concours Planters/Fleurs de Bach. Essie mais bon...). Et bien aujourd'hui, je me sens d'humeur à me livrer à une nouvelle prédiction !


Rangez les boules de cristal et le marc de café, je vais me lancer dans quelque chose de plus rationnel pour le coup. Car figurez-vous que L'Oréal a à nouveau racheté une marque. Oui, encore ! Et comme d'habitude, cela laisse augurer un développement planétaire bien plus rapide que prévu pour cette nouvelle acquisition. Vous devez du coup vous demander de quelle marque il peut bien s'agir, et à quoi va t'on avoir droit dans quelques mois avec un peu de chance ? Et bien je peux juste vous dire qu'il ne s'agira pas de soins du visage. Ni de maquillage. Ni de capillaires. Et ni de compléments alimentaires ! Là du coup, vous devez vous demander ce que Liliane Bettancourt a bien encore pu s'offrir ? Une photo de François-Marie Banier à 67 000€ ? Même pas figurez-vous, c'est simplement qu'il s'agit de la marque... Clarisonic !


Je tiens à préciser d'emblée que malgré son nom qui le laisse penser, il ne s'agit pas là d'une nouvelle marque de synthétiseurs électriques concurrents du Bontempi, mais plutôt de "petite électro-cosmétique". Petite électro-cosémtique, en voilà un concept qu'il est beau ! Si vous lisez un peu les blogs anglais ou américains, vous avez déjà forcément vu ces petites brosses électriques, qui semblent aujourd'hui représenter un espace de développement pour le géant des cosmétiques L'Oréal. Et c'est justement là que je voulais en venir aujourd'hui, à savoir est-ce que nous sommes prêts aujourd'hui à utiliser ce genre d'appareil ? Clairement, le marché des appareils beauté à domicile est plutôt ronronnant. Exception faite de notre rasoir électrique, de notre sèche-cheveux et de notre épilateur pour vous Mesdames, il ne s'y passe pas grand chose. Les plus geeks des beauty addict investiront à la rigueur dans une balnéo pour les pieds (qui aura de grandes chances de finir dans un placard dans elle sortira trois fois par an les années bisextiles!) ou dans un sauna facial, mais cela reste encore plus que marginal.


Prenons par exemple le cas de Clarisonic que je vais quand même vous présenter en quelques lignes. Il s'agit, comme vous l'aurez sûrement deviné sur les photos, d'une sorte de brosse rotative nettoyante pour le visage. Le bénéfice cutané serait double : nettoyer parfaitement la peau, la débarrasser de ses impuretés et resserrer les pores dans un premier temps, puis aussi favoriser la pénétration de soins cosmétiques, certains étant par même parfois vendus avec la brosse. Personnellement, après une période où j'ai longtemps cru l'inverse, j'aurais maintenant tendance à dire que "décaper" ainsi sa peau, régulièrement de surcroit car il faut le faire 3 fois par semaine su j'ai bien compris, n'est peut-être pas le meilleur des calculs sur le long terme (même si je conçois clairement que sur l'instantané, cela doit en effet fonctionner).

Mais il semblerait que les petites américaines soient elles sous le charme de Clarisonic, d'autant que les brosses ont été déclinées, et là c'est extrêmement malin, selon les types de peau. Ajouter à cela de multiples éditions limitées (et vas-y que je te customise avec des Cristaux Swarovski!) et vous avez là un véritable beauty buzz. Prix de la bestiole ? Cela peut varier selon les modèles (comme pour une brosse à dents électriques, vous avez plusieurs degrés de qualité) mais comptez au minimum une centaine d'euros. 10 fois plus cher que le Wave de Neutrogena (vous vous souvenez de ce nettoyant vibrant sorti il y a quelques années) mais on ne boxe ici clairement pas dans la même catégorie.


Est-ce que l'Europe est prête pour ce genre de gestes beauté ? Occultons l'Italie et la Grèce qui de toute façon n'ont plus assez de sous pour s'offrir ce genre d'excentricités pour nous concentrer sur notre cas ! La France et Clarisonic, une histoire possible ? J'avoue que je n'en sais rien. Pour le moment, j'ai du mal à imaginer ce genre de trucs dans tous les foyers, déjà que la brosse à dents électrique n'y est pas arrivé, alors là... Ce côté high-tech ne me semble à priori pas forcément compatible avec nos habitudes beauté actuelles mais en même temps, qui peux dire ce que seront ces dernières dans 5 ou 10 ans (les marketeux de L'Oréal probablement mais je ne les connais pas !) ? Clarisonic devrait à priori intégrer la cellule Division de Luxe de L'Oréal, celle où l'on trouve Lancôme, YSL, Giorgio Armani, Shu Uemura, Diesel, Viktor & Rolf... Du coup, on pourrait légitimement penser que le groupe vise un développement sur le réseau de la parfumerie, ce qui semblerait en effet plutôt logique. Vous vous verriez vous, craquer pour un Clarisonic au détour d'un Sephora ou d'un Nocibé ?


Ce qui est sûr en tout cas, c'est que L'Oréal n'est pas seul à croire au développement prochain de ce genre de petite électro-cosmétique. D'ailleurs, je vais ce soir à une soirée (bah oui, maintenant qu'il n'y a plus Desperate Housewives, on peut reprendre une vie sociale le mardi soir !) où il sera question de l'épilateur me, vous savez, celui qui utilise la lumière pulsée pour éradiquer les poils. Ce n'est pas le seul en son genre car il y a aussi le Lumea chez Philips et très certainement d'autres que je ne connais pas. Dans leur cas comme pour Clarisonic finalement, l'idée est un peu de réaliser par soi-même des pratiques habituellement réalisées par des professionnelles (nettoyage profond du visage, épilation définitive...). Je me demande d'ailleurs de quel oeil ces derniers voient le développement de ce genre de machines ?Craignent-ils pour leur commerce ou pensent-ils que cela restera anecdotique et sans conséquence pour leur activité, j'avoue que je n'en sais rien. En même temps, mettre à disposition du grand public des techniques jusqu'alors réservées aux pros ne peut pas être une bonne nouvelle pour eux...


Qu'est ce que tout cela vous inspire vous ? Personnellement, seriez-vous tenté pour investir quelques centaines d'euros pour une machine de ce genre ? Est-ce que vous imaginez que dans 20 ans, on aura tous chez nous un Clarisonic, un épilateur à lumière pulsée... j'en passe et des meilleures ? Le lancement de soins de luminothérapie pour la peau, comme chez Talika ou Filorga par exemple, sont-ils selon vous des signes précurseurs d'un futur développement de ce qui serait alors un nouveau marché de la beauté ? Ou bien peut-être trouvez-vous ces machines trop techniques et trop pointues, ne vous inspirant finalement que de la crainte (celle de trop décaper votre peau, de vous brûler à la lumière pulsée...) ? Les débats sont ouverts, et c'est de la discussion que viendra la lumière (pas pulsée celle là!).


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vendredi 4 mars 2011

Deux nouvelles marques bientôt chez Sephora ?


L'info est presque passée totalement inaperçue et c'est bien dommage car elle risque de peut-être nous intéresser dans les prochains mois. Le mois dernier, LVMH (qui, il n'est jamais inutile de le rappeler abrite quelques petites pépites comme Dior, Kenzo, Givenchy, Benefit, Make Up For Ever, Benefit, Acqua Di Parma, Emilio Pucci, Fendi...) a encore enrichi un peu plus son portefeuille en rachetant coup sur coup deux marques de cosmétiques, Ole Henriksen et NUDE. Deux lignes que le groupe a annoncé vouloir développer via une distribution chez Sephora (qui est aussi une enseigne LVMH, décidément) et que nous risquons donc probablement de voir débouler dans les prochains mois sur nos linéaires. Avant de vous les présenter un peu plus en détail, juste un petit aparté pour signaler qu'il s'agit de deux marques assez tournées vers le naturel. Pas bio non plus, mais assez naturelles quand même. Je ne suis pas devin mais ça donne quand même l'impression que c'est une solution pour LVMH de commencer à positionner ses pions sur le marché de la cosméto verte en parfumeries, et que cela laisse peut-être penser que les marques historiques de LVMH ne sont elles pas prêtes à se repositionner sur ce créneau (ce qui est une bonne nouvelle d'ailleurs car Givenchy ou Dior bio, on y aurait moyen cru ! ). Enfin bref, voyons de suite si ces deux marques ont quelque chose à nous apporter en France.


1) OLE HENRIKSEN


Je vous le dis cash, je vote personnellement pour l'arrivée de cette marque dans l'hexagone, et cela pour la simple et bonne raison que cela fait un moment que je l'avais repérée à l'étranger et qu'elle m'intriguait sérieusement. En plus, comme elle vient tout droit du Danemark, ce sera une occasion d'enfin représenter la cosméto des pays nordiques dont on ne connaît finalement pas grand chose à part les Krisprolls ! Qui est donc ce cher Ole Henriksen qui a donné son nom à sa ligne de soins ? Avant de vous dire un peu plus sur lui, j'ouvre une petite parenthèse, puisque nous sommes en pleine fashion week, sur la chemise du Monsieur. C'est bien simple, je veux la même ! Non, je plaisante bien sûr mais n'hésitez pas à vous en servir pour régler les couleurs de votre écran d'ordinateur, si cela peut servir à ça, ce sera déjà bien !


Bref, le petit Ole est né en 1951 dans un minuscule hameau nommé Nibe. Un village si petit qu'il a rapidement eu envie de voyager un peu partout dans le monde, commençant son périple par Jakarta. Jarkarta où, manque de bol, il a développé une sévère acné kystique. Hum, super glamour ! Un moment pas forcément agréable mais qui finalement aura changé sa vie puisqu'il lui a permis de rencontrer une certaine Lagita, qui a soigné sa peau avec uniquement des plantes locales. Cette expérience somme toute banale est en fait intéressante à double titre puisque c'est à partir de ce jour qu'Ole (à chaque fois que j'écris son prénom, je pense à Jessy Matador et à la chanson qui nous a représenté à l'Eurovision l'année dernière, la loose !) s'est intéressé au fonctionnement de la peau. Et surtout, c'est suite aux bons conseils de Lagita qu'il commença vraiment à se pencher sur le pouvoir quasi infini des plantes. La peau et les végétaux du bout du monde, tout était là.


En suivant les bons conseils de Lagita, Ole ("Allez Ola Ole, c'est le son de l'année") s'imposera rapidement comme "Le spécialiste de l'acné". Un titre qui le poursuivra longtemps et partout où il ira. Car après l'Indonésie, il met le cap sur l'Angleterre avant le grand départ pour les USA. Comme tout success story qui se respecte, c'est là bas que sa réussite va vraiment commencer. Un american dream qui débutera de manière presque artisanale, sa cuisine se transformant en atelier cosmétique où il réalise quelques mictions miraculeuses pour les peaux à problèmes. La légende veut même que le bouche à oreille lui était si favorable que la plupart des stars de l'époque se fournissaient chez Ole ("c'est une belle journée et on va la fêter") pour se faire un épiderme de rêve. L'une d'entre elles, présentatrice TV américaine à l'époque, demanda à Ole de venir témoigner dans son émission. Une exposition médiatique qui aura le rôle de déclic car dès le lendemain, des milliers d'américain(e)s cherchent à se procurer ces produits miraculeux. C'est le début du succès, les lancements de produits se multipliant ensuite pour tout les types de peau, en parallèle avec des ouvertures de spas à la pelle.


Je vous épargne le descriptif des produits car la gamme est longue, longue, longue... Tellement longue d'ailleurs que ça en est presque difficile de réussir à déterminer quel est vraiment les soins qui nous correspondent (d'autant qu'en anglais, ça ne facilite pas la tache !). Pour vous en rendre compte, vous pouvez toujours cliquer par ICI. Comme vous le voyez, on reconnaît facilement les produits Ole Henriksen par leur couleurs très vives qui dénotent totalement avec ce que l'on trouve généralement en parfumeries (et qui rappellent un peu la chemise fétiche d'Ole). Mais derrière leur apparence légère, ces flacons m'ont tout l'air de cacher des produits tops, c'est en tout cas ce que laissent penser les avis que j'en lis sur la blogosphère US. La liste des prix que la marque a gagné dans diverses compétitions de beauté (et qui est consultable ICI) me conforte d'ailleurs un peu plus dans ce bon feeling. En tout cas, c'est clair, je le veux en France très vite pour me faire ma propre opinion.




2) NUDE SKINCARE

Autre marque dont LVMH a pris les manettes en février, NUDE. Si j'ai bien tout compris, celle ci vient d'Angleterre et a été créée par Bryan Meehan, le créateur de Fresh & Wild, une chaîne d'alimentation écolo. Confrontée toute la journée à des consommatrices sensibles aux arguments verts et partant du principe que la peau était finalement aussi un organe du corps qu'il fallait "nourrir", il s'est lancé dans la conception de ces produits spécialisés sur l'anti-âge.


Tout de mauve vêtue, la gamme est assez courte, en tout cas bien plus que celle d'Ole Henriksen. Sur le papier, j'avoue que je ne vois pas trop ce qui distingue NUDE d'une quelconque autre marque mais je je me dis que LVMH ne doit pas être du genre à se tromper, et que si le groupe a jugé que le rachat de cette société était pertinent, c'est qu'il doit y avoir quelque chose qui m'échappe ! Est-ce l'utilisation que fait NUDE des probiotiques sur l'ensemble de ses références qui est si intéressante que ça ? C'est en tout cas la technologie qui est la plus mise en avant par la marque et qui correspond effectivement tout à fait à ce côté "Nutrition de la peau" qui était dans le cahier des charges du créateur à ses débuts dans le projet. Les probiotiques sont ici censés "imiter les mécanismes de communication au sein des cellules, activer la réparation de l'ADN et réduire les dommages cellulaires". Des promesses somme toute assez traditionnelles mais là aussi, les avis sur les sites anglais semblent plutôt bons. Et c'est peut-être cette efficacité obtenue avec des soins formulés à base de quelques actifs bio et sans parabens, sans sulfates, sans huiles minérales, sans OGM, sans silicones, sans propylène glycol... qui a tapé dans l'oeil du groupe.


Vous l'aurez compris, j'ai pour ma part une nette préférence pour les produits Ole Henriksen que j'ai vraiment envie de découvrir, et qui je l'espère seront prochainement disponibles dans nos Sephora. Naturel et assez technique, colorée et aux formules originales, c'est typiquement le genre de projet qui me parle. En revanche, je dois bien avouer que NUDE ne m'attire pas plus que ça, et que j'ai du mal à imaginer comment elle pourra atteindre le niveau des autres marques du portefeuille LVMH. Rendez-vous dans 3 ou 4 ans pour faire un premier bilan ! Qu'en pensez-vous ? Vous aviez déjà entendu parler de ces marques sur le net ou lors d'éventuels voyages à l'étranger ? Sur le papier, est-ce des choses qui semblent pouvoir piquer votre curiosité ? Et sinon, vous aimez la chemise d'Ole vous ? Et la chanson de Jessy Matador ?!

PS : je vous donne très vite la réponse à la petite devinette d'hier que ça, vous avez compris je pense que la réponse va se situer en-dessous de la ceinture.

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mardi 18 mai 2010

Une nouvelle marque rejoint le groupe Estée Lauder


Décidément, les marques de maquillage américaines se rapprochent toutes de grands groupes ces dernières semaines... Après le rachat de la marque de vernis à ongles Essie par L'Oréal, c'est au tour de Smashbox de tomber dans l'escarcelle du groupe Estée Lauder. Une "belle prise" car, si la marque n'a pas forcément une incroyable notoriété en France, c'est loin d'être le cas aux Etats-Unis où elle marche fort.

Estée Lauder évidemment, mais aussi Clinique, Origins, MAC, Tom Ford, Aveda, La Mer, Jo Malone, Bumble & Bumble, Darphin... même si le portefeuille des marques du groupe Estée Lauder avait déjà de quoi donner le tournis, le rachat de Smashbox est une bonne stratégie car cela complète plutôt bien l'offre existante, en ciblant notamment davantage les clientes plus jeunes. Autre bon point, Smashbox a encore de grandes possibilités de développement à l'international, en particulier en Europe et en Asie.


Ce passage sous le drapeau Estée Lauder marque en tout cas une nouvelle étape importante dans l'histoire de Smashbox. Histoire assez jolie et méconnue d'ailleurs, une véritable success story à l'américaine : en 1991, Dean et Davis Factor, les petits-fils du célèbre maquilleur Max Factor, ouvrent leur Smashbox Studios à Los Angeles. Rapidement, ce studio devient incontournable et s'impose comme le théatre de nombreux shootings photo où se pressent les mannequins les plus célèbres et les photographes les plus renommés. C'est justement pour répondre aux besoins de ces professionnels de la mode que les deux frères imaginent une gamme de cosmétiques susceptibles de répondre à leurs exigences de spécialistes de l'image. En 1996, les premiers produits Smashbox sont lancés, rencontrant rapidement le succès que l'on connait aujourd'hui...

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jeudi 29 avril 2010

Petites lectures du jeudi

Je voulais vous indiquer deux articles que j'ai trouvé intéressant aujourd'hui et qui font suite à des papiers parus un peu plus tôt ici même.

Le premier, tiré du Challenges actuellement en kiosques, revient sur sur le lancement du premier parfum masculin de Biotherm. Le journaliste explique que "Biotherm a pu connaitre une petite baisse de régime sur le marché du soin au masculin" dont "le marché haut de gamme stagne alors que le nombre d'acteurs ne cesse d'augmenter". Dans cette situation, "ce parfum, proposé à prix très accessible, va offrir à la marque un relais de croissance". Génial, c'est aussi ce que j'avais dit ICI ! Finalement, mes études de sciences économiques ne m'ont donc pas été complètement inutiles !

Pour aller plus loin, vous pourrez accéder à ce papier sur le site de Challenges (par LA). Et y découvrir une précision sur les (grandes) ambitions de Biotherm pour Force. L'objectif : "percer dans le Top 20 des parfums les plus vendus d'ici la fin de l'année". Je ne pourrai pas expliquer pourquoi (d'autant que j'ai pas encore senti la fragrance), mais je n'arrive pas à croire au succès de ce jus. Même si j'espère pour Biotherm et tous ceux qui ont travaillé sur ce projet que les prochains mois me feront mentir...

Sans transition, bien sûr...
La semaine dernière, je disais dans un post tout le bien que je pensais de Caresse d'Eveil, le soin Suzanne aux Bains que je teste depuis une quinzaine de jours. Agréablement surpris, je m'étais même dit qu'il fallait que je me renseigne sur ce qu'était devenu la marque qu'on ne voyait plus depuis quelques temps. Et bien, le site L'Observatoire des Cosmétiques m'a donné de leurs nouvelles (ICI) : la marque a été rachetée par Lexel. Et va donc adopter le réseau de distribution du groupe, à savoir la vente en réunion. Oui, oui comme Tupperware et les sex-toys...

Je ne sais pas quoi penser de cette info. D'un côté, je trouve ça décevant car il s'agit d'une belle marque, avec un véritable univers. C'est donc dommage que Suzanne aux Bains ne puisse continuer à se développer de manière autonome. Mais j'imagine que l'univers concurrentiel est plus difficile aujourd'hui qu'à leurs débuts où le bio était encore un peu niche. Le choix du partenaire me laisse également perplexe, car d'après les retours que l'on peut voir sur les forums, les produits et le mode de fonctionnement Lexel son souvent vivement critiqués.

Mais puisque visiblement, ni les formules, ni l'univers de la marque ne seront modifiés, c'est l'essentiel. Des nouveautés sont même prévues dans les prochains mois, j'espère simplement qu'elles garderont le niveau d'exigence que Suzanne aux Bains s'est toujours fixé jusque là.

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vendredi 23 avril 2010

Parce qu'essie le vaut bien

Celles et ceux qui lisent l'actualité de la bourse sont probablement déjà au courant depuis hier de la nouvelle. Et oui, L'Oréal vient (encore!) de faire une nouvelle acquisition en signant un accord qui permettra bientôt au géant de la cosmétique de prendre le contrôle d'Essie, l'un des acteurs majeur du marché des vernis à ongles.

Pour rappel et comme le souligne L'Oréal dans le communiqué annonçant ce rachat (dont on ignore le montant), Essie Cosmetics a été créé en 1981 aux Etats-Unis par un dénommé... Essie Weingarten. Près de 20 ans plus tard, la marque a conquis de nombreux points de vente dans le monde, en particulier dans des salons de coiffure et des spas américains. Pour se donner un ordre d'idée, le chiffre d'affaires d'Essie avoisine les 30 millions de dollars sur les 12 derniers mois (il faut en vendre des vernis pour arriver à un tel score!). Un succès qui devrait certainement s'amplifier grâce à la puissance et à l'expertise l'oréalienne.

A suivre de près dans les prochains mois pour voir comment ce rachat va influer la stratégie de la marque mais une chose est certaine : ce rachat ne devrait pas faire les affaires d'OPI qui a dorénavant face à lui un concurrent soudainement beaucoup plus puissant.

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