Un parfum de scandale (calendrier de l'avent inside!)
Prêt(e)s à ouvrir la seconde case de notre calendrier de l'avent ? Vous allez voir qu'après un démarrage sur les chapeaux de roues avec Kenzo hier, on va continuer dans le luxe et le raffinement aujourd'hui. Luxe qui, comme chacun sait, s'accommode très bien de l'intemporel comme le prouve à merveille le parfum dont je voulais vous parler, un monument qui mérite sans le moindre doute sa place dans cette rubrique consacrée aux produits cultes de la Planète-Beauté. Si je vous dis que depuis son lancement - tonitruant comme je vais vous le raconter - en 1977, cette fragrance n'a JAMAIS quitté le top 10 des meilleures ventes de parfum, ça vous scotche autant que moi non ? Et si j'ajoute qu'il s'en vend pas moins de 300 000 flacons chaque année en France, je pense que vous n'aurez qu'une question à la bouche : mais bordel, est-ce qu'il va enfin nous dire de quel parfum il s'agit ? Mais oui, je vais vous le dire, ce n'est pas mon genre de vous faire des cachotteries ! Ce parfum, c'est Opium d'Yves Saint Laurent.
Opium, on le connaît tous. Au moins de nom. Et de flacon aussi. Certaines d'entre vous le portent peut-être, ou l'ont déjà porté ; tandis que les plus jeunes (qui connaissent davantage sa réinterprétation Belle d'Opium sorti l'année dernière) ont souvent quelqu'un dans leur entourage qui ne jure que par lui. Car s'il y a bien un parfum qui mérite le qualitatif d'addictif, c'est bien lui (en même temps, quoi de plus évident lorsqu'on s'appelle Opium!). Qu'est ce que ça sent d'ailleurs me demandent les deux personnes assises au fond à côté du radiateur ? Whaouh, la question à 100 balles, c'est hyper difficile de retranscrire Opium par les mots. Pour vous donner quelques pistes, je peux quand même vous dire que c'est un jus tout en contrastes et assez puissant, se plaisant souffler le chaud et le froid (Jasmin, Oeillet, Mandarine, Bergamote, Vanille, Ambre, Myrrhe et Patchouli). Pas forcément évident à imaginer comme cela, il faut à tout prix que vous puissiez aller le (re)découvrir en parfumeries pour mettre une émotion sur cette pyramide olfactive. Très clairement, c'est un parfum de ceux qui ne laissent pas indifférent. On l'aime ou on le déteste, mais on a presque toujours un avis sur le sujet.
Aujourd'hui, dans une époque de débauche communicante où tout est bon pour faire le buzz et "choquer" les esprits, le lancement d'un jus comme Opium ne serait pas forcément remarqué. Mais à sa sortie en 1977, le contexte est tout autre et beaucoup s'offusquent contre ce nom (choisi par Yves Saint Laurent himself), certains n'hésitant pas même à le qualifier de "pollution intellectuelle". Rien que ça ! Le couturier expliquait alors que s'il avait choisi Opium comme nom, c'est qu'il espérait intensément que "ce parfum puisse, à travers toutes ses puissances incandescentes, libérer les fluides divins, les ondes magnétiques, les accroche-coeurs et les charmes de la séduction qui font naître l'amour fou, le coup de foudre, l'extase fatale". Mazettttte, comme dirait ma grand-mère !
De bien jolies paroles qui ne rassurèrent pas pour autant les opposants à ce parfum de scandale : dès son lancement, le parfum est interdit en Chine et en Arabie Saoudite, les autorités redoutant qu'il soit perçu comme une incitation à la consommation de drogues. Aux USA, l'Etat fédéral commande même une enquête pour démontrer qu'Opium n'incitait pas à la consommation... d'opium ! Trop fort ces Ricains ! Mais heureusement, là où Opium est disponible à la vente, c'est un terrible succès, les femmes devant même s'inscrire sur des listes d'attente pour avoir droit à cet objet de désir, à cet objet de délit.
Cette image sulfureuse, YSL ne va pas essayer de l'éteindre mais va au contraire la cultiver pour créer une véritable légende. C'est un des premiers parfums qui bénéficiera d'une vraie campagne publicitaire, qui sera volontairement osée. Le slogan choisi à l'époque - Opium, pour celles qui s'adonnent à Yves Saint Laurent - mais surtout les visuels de publicité marqueront les esprits. Je suis sûr d'ailleurs que vous allez en reconnaitre certains... Si la fragrance reste associée pour beaucoup à l'image de Linda Evangelista, on sait moins en revanche qu'il fut aussi incarné par... Kate Moss, dont c'était là le tout premier contrat en tant qu'égérie. Les mauvaises langues diront que ça l'a marqué à vie et que niveau consommation d'opium et autres substances du même acabit, elle en connaît
maintenant un sacré rayon !
Vous l'aurez donc compris, à un mois de son 35ème anniversaire, je me disais que cet Opium avait toute sa place dans ce calendrier de l'avent ! Et parce que c'est Noël et qu'on a décidé avec So de ne pas faire les choses à moitié, la gagnante du jour remportera une palette qui je le sais vous avez beaucoup plu lorsque je vous l'avais présenté : la Palette Noir Terriblement ! Un smocking de 5 ombres à paupières pour vous faire un intense smoky le soir du réveillon, c'est pas la classe intégrale ça !
Bon allez, je ne perds pas un instant et vous pose donc la question du jour, celle qui vous permettra peut-être de gagner ces deux produits, et au passage votre ticket pour la grande finale du 25 décembre ! Vous vous rendez compte que nous sommes seulement au deuxième jour du concours et qu'on a déjà dans notre méga hotte un parfum Kenzo, un pargum YSL, une sublime palette de maquillage et un soin Kenzoki over gourmande ? Et ce n'est que le début !
LA QUESTION DU JOUR
Le flacon d'Opium, reconnaissable entre mille, est inspirée d'un Inro.
Mais qu'est ce donc qu'un Inro ? Sur ce coup, Google est votre ami ! Et oui, comme d'habitude, on va essayer de profiter de ce concours pour améliorer un peu notre culture beauté !
Libellés : Produit Culte, Yves Saint Laurent
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