lundi 20 juillet 2015

Si vous aimez la beauté et êtes un peu stressé(e), j'ai ce qu'il vous faut...



A moins que vous ne viviez sur une autre planète, vous n'avez pas pu louper LA tendance "bien-être" que l'on voit partout depuis quelques mois. Non, je ne parle pas du Top Body Challenge mais je pensais plutôt au grand retour en force du... coloriage ! Franchement, si on m'avait dit il y a encore un an que des milliers d'adultes s'armeraient de patience de leurs feutres et de leurs crayons de couleurs pour griffonner sans déborder, je ne l'aurais pas plus cru que si l'on me jurait la main sur le coeur que le film Les Profs 2 est vraiment drôle à mourir. Mais force est de constater que c'est pourtant bien ce qui est en train de se passer. Si vous ne me croyez pas, allez donc faire un tour à la FNAC ou chez votre marchand de journaux où les ouvrages sur ce thème pullulent. Même dans le classement des meilleures ventes sur Amazon, on retrouve plusieurs ouvrages de coloriages. Et si vous vous posiez la question, ce n'est pour une fois pas une spécificité française car le phénomène s'observe un peu partout dans le monde (j'ai lu la semaine dernière qu'un million de livres de coloriages pour adultes avait déjà été vendus au Brésil, juste dingue).


En même temps, il faut bien reconnaître qu'il s'agit plutôt de très beaux livres. On est évidemment bien loin des dessins de notre enfance où on avait des personnages de dessins animés. Non, là, on est quand même des adultes responsables (enfin, on essaye) alors même si on s'offre une douce régression armés de nos crayons, on prend quand même la peine de le faire avec des motifs un poil plus élaborés. Du coup, tout y passe : les incontournables mandalas (rien à voir avec Nelson hein, ce sont à la base des supports de méditation), les monuments de Paris, les fleurs, les cupcakes, les paysages, les bonbons de Candy Crush...  j'en passe et des meilleures. J'ai même vu un livre de coloriages coquins (bah en même temps, on a dit que c'était pour les adultes donc bon...).

Là, on arrive à la séquence "confession" de ce billet donc je me lance d'un coup comme ça ce sera fait : j'ai moi aussi acheté un livre de coloriages (et des crayons de couleurs que je n'avais plus depuis mes 12 ans) ! Bah oui, étant quand même assez curieux de nature, je me suis dit que tout le monde ne pouvait pas parler de ce truc sans raison et que cela devait être aussi bénéfique qu'on le disait. Car oui, ce que j'ai oublié de préciser, c'est qu'on ne colorie pas juste comme ça pour tuer le temps. Non, non, non, ceux qui pratiquent le coloriage le font avant tout car il s'agit d'un moyen d'évacuer son stress. Pendant qu'on fait ça, on est dans notre bulle, déconnecté de tous les écrans qui nous entourent et surtout on devient plus préoccupé par le fait de déborder un peu de la pétale de cette fichue fleur que par tous nos autres tracas du quotidien qui pour un instant au moins passent au second plan. 

Et vous savez quoi : le pire, c'est que ça marche ! Quand j'ai essayé, je me suis surpris moi-même à me trouver assez calme (en tout cas plus que d'ordinaire) et prenant même un certain plaisir à le faire. Le souci dans mon cas, c'est qu'étant hyperactif de nature, cela a duré environ 30 minutes avant que je préfère retomber dans le rythme normal de mon quotidien. Par conséquent, inutile de vous dire que je suis loin d'avoir fini le dessin que j'avais commencé et que depuis lors, le bouquin dort dans un tiroir de mon bureau. Mais n'empêche que je peux comprendre que des gens éprouvent une forme d'apaisement en se prêtant à l'exercice... 

A cet instant du billet, vous devez quand même êtes en train de vous demander pourquoi je vous parle de tout ça sur un blog qui parle beauté ? Et bien simplement parce que vient tout juste de sortir le premier livre de coloriages destinés aux beauty addicts que nous sommes ! Son petit nom, My Make Up Coloriages (c'est aux Editions Hachette et ça coûte 12€ et des brouettes) n'est d'ailleurs pas très bien choisi car - avec la couverture du bouquin en plus - il pourrait laisser croire qu'il ne contient que des visuels de femmes à "maquiller" à l'aide de nos crayons, un peu comme le truc que ma petite soeur avait gamine et où elle devait colorier des vêtements pour créer une silhouette telle une parfaite styliste.

Non, la bonne idée de ce bouquin, c'est que s'il y a bien quelques visuels de femmes à maquiller, on y trouve surtout tout un tas de produits de beauté. Mais attention, pas des crèmes "fictives" que l'illustratrice aurait inventé, mais au contraire des produits plus que célèbres et que vous avez sûrement dans votre salle de bains ! Des vernis Essie ou Ciaté, les soins Kiehl's, les rouges à lèvres d'Urban Decay mais aussi des jolies choses de chez Aesop, Repetto, Bourjois, Givenchy, Guerlain, Shiseido, Yves Saint Laurent, Uslu Airlines... Vous l'aurez constaté, que des choses plutôt très trendy (il y a même les produits Glossier de la blogueuse Into The Gloss) mais en même temps, on a effectivement plus envie de ça que de colorier le maquillage d'Intermarché (qui soit dit en passant est plutôt pas mal paraît-il). Cet ouvrage en tout cas est l'occasion de laisser libre court à sa créativité ! Si vous en avez marre des pots rouges de Clarins, vous allez cette fois pouvoir les customiser en vert, en violet, en gris... et tout ce qui vous passe par la tête !

Moi en tout cas, je trouve que c'est une excellente idée car finalement, quel autre univers sublime mieux les couleurs que la beauté ?! Ce n'est pas cher (en tout cas, trois fois moins cher que la moyenne des produits qu'on y colorie à l'intérieur !) et ça occupe un bon bout de temps avec plus d'une centaine de produits. Si ça se trouve, ça peut même aider les acheteuses compulsives : vous sentez que vous rentrez dans une irrépressible frénésie de shopping, hop, vous passez en mode coloriage pour vous apaiser tout en assouvissant votre envie de produits de beauté ! Non, plus sérieusement et par curiosité, que pensez-vous de ce grand retour du coloriage chez les adultes ? Est-ce que vous c'est quelque chose qui vous laisse de marque ou au contraire vous tente ? Peut-être d'ailleurs l'avez-vous déjà essayé comme c'est mon cas, ou bien même le pratiquez régulièrement ? Et si non, est-ce que ce livre autour de nos produits de beauté préférés pourrait vous donner l'envie de sauter le pas, pour essayer ? 

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Crédits photos : Dabbles and Babbles 

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lundi 29 juin 2015

Tout ce qu'il faut savoir sur les eaux florales en beauté !

Lorsque je constate que j'ai écris près de 800 billets sur cette Planète, je me dis parfois qu'il arrivera forcément un moment où l'on aura fait le tour de la question et où je ne saurais plus quoi vous raconter. Mais en fait, il suffit que je me promène dans un magasin, que j'ouvre un magazine, que je surfe un peu sur le net... pour que me vienne une nouvelle idée d'article. Néanmoins, je crois que ma source d'inspiration première reste et restera... les gens qui m'entourent !

Comme je m'y connais quand même un peu en beauté (sans prétention aucune !!), j'ai souvent des gens de mon entourage, que ce soit dans ma famille ou parmi mes amis, qui me demandent des conseils, des astuces, un simple avis... C'est assez amusant car souvent, ce sont des questions finalement assez "basiques", des trucs où je me dis à chaque fois que vous en avez déjà entendu parler 50 fois et le connaissez donc par coeur, mais force est de constater que ce n'est pas toujours le cas. Je me suis fait cette réflexion pas plus tard qu'il y a 15 jours lorsqu'une amie m'a demandé "Teddy, une eau florale, c'est quoi exactement ?". Et voilà comment je me retrouve aujourd'hui à vous proposer ce billet "10 trucs à savoir pour être incollable sur l'usage des eaux florales en beauté". Parce que je me dis que si cette copine, qui est pourtant coquette et connaît elle aussi pas mal de choses en cosmétique, me le demande, c'est que vous êtes certainement plusieurs à vous poser la même question !



C'EST QUOI CETTE BOUTEILLE DE LAIT 
EAU FLORALE ?

Bon, je pense que ça déjà, c'est la base avant d'aller plus loin ! Plus sérieusement, je vais vous donner la définition de l'eau florale telle qu'elle apparaît dans les textes de la pharmacopée française depuis 2012 (car oui, ce genre de choses est heureusement strictement encadré) : "Les eaux distillées végétales sont obtenues par entraînement à la vapeur d’eau de diverses parties de plantes aromatiques ou non. Elles sont constituées par la phase aqueuse recondensée et séparée de l’huile essentielle quand il y en a. Dans le cas particulier de l’utilisation de fleur comme matière première, on parle d’eaux distillées florales ou d’eaux florale". Vous noterez que, et comme à chaque fois qu'il s'agit d'un texte un peu légal / juridique, on ne comprend strictement rien ou presque. Donc je vulgarise... Prenez l'exemple quand vous prenez une douche ou un bain très chaud, cela fait de la vapeur dans la salle de bains et cette dernière se transforme en petites gouttelettes d'eau sur le miroir. Et bien c'est un peu la même chose lorsqu'on prend son vieil alambic pour extraire de l'huile essentielle d'une plante. On fait bouillir / chauffer cette dernière et cela entraîne par la même occasion l'apparition d'une vapeur d'eau qui va se charger des molécules de la plante en question. Lorsque cette vapeur revient à son état liquide originel, on obtient alors de l'eau distillée végétale. Et si la plante en question était une fleur... c'est de l'eau florale ! 


UNE EAU FLORALE ET UN HYDROLAT,
C'EST LA MÊME CHOSE ?

C'est là que ça se complique un peu ! En vrai, non. Et pour une raison très simple, à savoir que l'on parle d'eau florale lorsqu'il s'agit de l'eau utilisée pour la distillation des fleurs à proprement parler... et d'hydrolat lorsqu'il s'agit de plantes ou de feuilles qui ne sont pas forcément des fleurs. Néanmoins, il y a souvent des amalgames entre les deux et pour le coup, ce n'est pas non plus très grave car finalement, le procédé reste le même.



LES PLANTES SERVANT AUX HUILES ESSENTIELLES ET AUX EAUX FLORALES SONT TOUJOURS LES MÊMES ?

On l'a vu à l'instant, c'est à la base lors du processus d'extraction des huiles essentielles que naissent les eaux florales et les hydrolats. On pourrait donc légitimement penser que toutes les eaux florales que l'on peut trouver sont calquées grosso modo sur l'offre disponible en aromathérapie, mais ce n'est pas forcément vrai. Il existe en effet pas mal de végétaux qui ne permettent pas ou presque pas l'extraction d'huiles essentielles - j'en parle comme si c'était des vaches qui donnaient du lait mais c'est finalement un peu ça - et qui par conséquent ne sont distillées que pour leur eau florale qui elle se révèle particulièrement intéressante. C'est le cas par exemple de l'hamamélis, de la mauve, de l'aubépine, du tilleul... ou encore du célèbre bleuet que vous connaissez toutes et tous et dont on reparlera un peu plus tard.


POURQUOI CETTE OBSESSION DU 
FLACON BLEU ? 

C'est vrai que lorsqu'on se promène en magasin, force est de constater que toutes les marques semblent s'être mises d'accord sur le fait de proposer leurs eaux florales dans des packagings similaires. Presque systématiquement, il s'agit d'un flacon en verre de couleur bleu nuit. Un choix à la base guidé par le fait que les eaux florales sont très fragiles et se doivent donc d'être un maximum protégées de la chaleur et de la lumière. Après, cela pourrait très bien être un flacon de verre vert foncé ou bordeaux, mais c'est juste, je pense, que le code est devenu tellement identitaire pour les consommateurs qu'aucune marque ne s'amuserait à ne pas le respecter. A noter aussi, car finalement on ne s'en rend jamais compte, que presque toutes les eaux florales (et les hydrolats) sont incolores mais qu'il existe certaines exceptions comme la fleur d'oranger (jaune/orangé), la camomille (bleu pâle) ou la mélisse et le romarin (jaune pâle).

Et j'en profite au passage pour passer un coup de gueule contre la marque Christian Lénart qui propose dans ces fameux flacons de verre bleu des produits qui sont vraiment des eaux florales... et d'autres que la marque a baptisé "Eau aromatisée" (de jasmin, de fleur d'oranger, de tiaré, de rose) et qui elles ne sont que de la flotte et du parfum (avec en prime tout un cas de conservateurs dedans). Pour la personne un peu néophyte ou étourdie, l'amalgame est vite fait tant il est provoqué par la marque. Tromper les consommateurs pour leur vendre de la simple flotte (donc du vent), c'est vraiment tout sauf à l'honneur de Christian Lénart que de prendre les gens pour des cons.


COMMENT BIEN CHOISIR UNE EAU FLORALE DE QUALITÉ ?

Alors là, vaste question ! Premier élément à mon avis, scruter la liste des ingrédients. Et pour une fois et contrairement à n'importe quel autre soin que vous utilisez, celle-ci sera facile à lire car il faut que votre eau florale ne contienne... que de l'eau florale. Si vous voyez plusieurs actifs, passez votre chemin car c'est à priori qu'elle a été "coupée" (là pour le coup, on dirait que je parle de coke !) avec d'autres ingrédients. Après bien sûr, tout dépend des ingrédients en question mais par simplicité, tendez vers la version la plus pure possible. Vous le savez, je ne suis pas un "acharné" de la cosmétique bio que j'aime ni plus ni moins que la cosmétique traditionnelle. Pour une crème de jour, je vous dirais d'aller indifféremment vers un produit certifié ou non selon vos envies, mais pour un produit très pur et basique comme une eau florale, pas de concession possible pour moi, allez vers du bio. Autant on peut avoir besoin de molécules de pointe ou de flouteurs optiques pour une crème de jour, autant pour une eau florale, on recherche juste la plante de base la plus qualitative possible. Et si l'on peut avoir la certitude qu'elle est garantie sans pesticides, engrais de synthèse... c'est quand même mieux, surtout que comme vous le verrez dans 5 minutes, on ne va pas faire que l'appliquer sur notre peau cette eau florale !

Autre petite astuce : sentez le produit ! Comme pour des fruits ou légumes savoureux choisis sur l'étal de votre primeur, il faut que l'on ressente pleinement la plante en question, preuve qu'elle est riche en molécules odorantes... et donc en actifs cosmétiques. Il faut savoir que certaines marques vont jusqu'à produire 50 litres d'eau florale pour un kilo de plante distillée, autant vous dire que dans ce cas, la plante est tellement "diluée" que ses propriétés sont minimes. Les marques les plus vertueuses s'engagent normalement à respecter la règle du "un pour un", à savoir ne prélever seulement qu'un litre d'eau florale pour un kilo de matière première séchée. Malheureusement, c'est le genre d'infos auxquelles on a difficilement accès, ce serait tellement plus simple si les marques jouaient le jeu de la transparence sur l'étiquette...


POURQUOI ON TROUVE TOUJOURS LES 4 MÊMES EAUX FLORALES ?

Bleuet, Fleur d'Oranger, Camomille et Rose, voici grosso merdo les 4 références que semblent avoir décidé de proposer toutes les marques qui vendent des eaux florales. Et si vous me demandez pourquoi, je vous dirais simplement que je n'en sais rien ! Clairement, elles ne sont ni plus ni moins intéressantes que toutes les autres eaux florales inimaginables, mais il se trouve que leur usage remontant à un temps lointain, elles sont inscrites dans notre subconscient et donc probablement plus faciles à nous vendre. Si vous restez dans les marques traditionnelles (Sanoflore...), vous aurez du mal à aller plus loin sur le sujet. Tournez vous du coup vers d'autres marques (De Saint Hilaire, Florame, Ladrôme, Aroma-Zone...) au catalogue bien plus fourni.


MAIS CONCRÈTEMENT,
J'EN FAIS QUOI 
DE MON EAU FLORALE ?

Tellement de choses ! Spontanément, on en fait tous le même usage, sur un coton comme lotion tonique pour parfaire le nettoyage ou le démaquillage. C'est bien, mais pas grand chose finalement par rapport à toutes les utilisation que les eaux florales offrent. Si vous voulez varier les plaisirs, vous pouvez donc aussi miser sur elles en friction pour le corps (relaxante, apaisante, rafraîchissante selon la propriété de la fleur), dans votre bain (50ml suffisent pour profiter des vertus de la plante), en compresses imbibées (une sorte de masque finalement), pour la toilette intime (coupée avec 50% d'eau classique), le soin du bébé (attention quand même à quelques rares contres-indications), en déodorant pour certaines eaux ou bien  encore en bain de bouche (bien meilleur au goût que Listerine !). Bien sûr, les adeptes de la cosmétique homemade / slow cosmétique les adoreront aussi pour se concocter leurs petites recettes de beauté dont elles s'imposent souvent comme des composants essentiels.


JE PEUX LA FUMER 
MON EAU FLORALE ?

Ah ça y est, je crois que je craque ! Non, plus sérieusement, vous ne pouvez pas la fumer mais vous pouvez par contre... la boire ! Grosso modo, les spécialistes en eaux florales considèrent ces dernières comme des versions softs des huiles essentielles, ce qui n'est pas illogique puisqu'elles sont toutes les deux obtenues via le même processus. Du coup, on prête volontiers aux eaux florales des vertus bien-être et beauté lorsqu'elles sont ingérées. Même si cela est bien plus light qu'avec l'aromathérapie, je vous invite néanmoins à demander conseil autour de vous (à un naturopathe, un vendeur de boutiques bio qui s'y connaîtrait plus que la moyenne...) avant de vous lancer. Ils vous expliqueront sûrement que l'eau florale d'aneth a des propriété digestives qui vont se refléter sur la qualité du teint, que l'eau florale de fleur d'oranger est un précieux coup de pouce pour se détendre et apaiser les tensions... et un milliard d'autres choses encore contre les problèmes de circulation sanguine, de mauvaise haleine, de ménopause, de maux de bouche... Sachez quand même que ces eaux florales ne se boivent pas pure mais diluées dans de l'eau ou un jus de fruit. Et cerise sur le gâteau, la plupart ont parait-il très bon goût et peuvent par conséquent s'utiliser en cuisine pour sublimer un gâteau, une sauce, une boisson...


ÇA PEUT AUSSI
SERVIR POUR LES CHEVEUX ?

Lorsque je vous disais que les eaux florales pouvaient s'utiliser à toutes les sauces, je ne mentais pas ! Et si elles sont bonnes pour la peau et l'organisme, vous finirez encore plus vite votre flacon (à conserver maximum 3 mois après ouverture et au réfrigérateur de préférence, j'en profite pour vous le signaler) lorsque vous saurez qu'elles peuvent aussi s'utiliser en produits capillaires. Vous pouvez par exemple en ajouter à la dernière eau de rinçage (Lavande ) pour assainir le cuir chevelu et embellir la chevelure. On prête aussi à d'autres eaux florales / hydrolats (Basilic) des vertus tonifiantes, régulatrices de sébum (Cyprès vert) ou bien encore anti-pelliculaires (Hamamélis).


ET COMBIEN ÇA COÛTE
CETTE AFFAIRE LA ?

Au-delà de leur côté couteau-suisse de la beauté, le second avantage des eaux florales se situe du côté du porte-monnaie puisqu'elles ne coûtent pas très cher. Néanmoins, il est intéressant de constater que cela varie beaucoup, selon que vous fournissiez du côté d'AromaZone où on peut en trouver dès 4 euros, que dans des marques beaucoup plus trendy où cela peut parfois dépasser les 20 euros. Bien sûr, cela dépend aussi de quelle eau florale l'on parle car certaines sont beaucoup plus rares que d'autres, exactement comme en aromathérapie. On l'a vu un peu plus haut, il faut quand même se tourner vers un produit de qualité et certifié bio, un créneau sur lequel vous paierez grosse modo votre flacon aux alentours de 8/9 euros. Sachant qu'un flacon va vous faire à peu près 3 mois, cela revient à un investissement de 3 euros mensuel, ce qui reste quand même bien raisonnable.


Voilà, cette fois je crois que vous êtes vraiment incollable sur le sujet ! Et si jamais cela vous intéresse et que vous voulez encore creuser un peu, je vous conseille la lecture du livre "Eaux Florales, un nouvel art de vivre" de Jean-Charles Sommerard, aux Éditions du Châtelet que j'ai lu pour m'aider à faire ce billet. Cet ouvrage regorge de conseils pratiques et de précisions sur les vertus de chaque eau florale selon que l'on veuille l'utiliser dans sa salle de bains ou dans sa cuisine, et qui en font un parfait guide d'initiation. Et je dois d'ailleurs vous avouer que pour ma part, tout ça m'a donné envie de m'y plonger encore davantage et d'intégrer dans ma routine beauté une ou deux eaux florales à tester selon différents usages. Reste encore à décider lesquelles mais j'aurais sûrement l'occasion de vous en reparler dans quelques semaines !

Maintenant que j'en arrive à la fin de ce lonnnnnggg billet, à vous de prendre le relais et de me dire quelle est votre relation avec les eaux florales ? Si vous en utilisez, je veux bien savoir depuis combien de temps, lesquelles et chez quelles marques, pour quel usage... ? Si vous avez des tuyaux, n'hésitez pas à les partager en commentaires pour toutes celles et tous ceux qui comme moi sont un peu néophytes en la matière. Tiens d'ailleurs, petite question à destination de ces derniers : est-ce que ce billet vous a donné envie de vous lancer à votre tour dans la grande aventure des eaux florales ?  

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lundi 21 mai 2012

Sommes-nous prêt à passer à la slow cosmétique ?



Bon, force est de le constater, je ne suis pas montré très assidu quant à la rubrique "Lecture beauté" que je voulais introduire de manière plus régulière sur cette Planète. Et cela pour une seule et simple raison : je n'arrive pas à trouver le temps de lire. Je crois que la dernière fois que j'ai lu un bouquin juste pour le plaisir (un roman d'Harlan Coben si ma mémoire est bonne), ça remonte à l'année dernière sous le soleil de Grèce. Autant dire une éternité... Il y a quelques semaines, j'ai reçu "Adoptez la slow cosmétique", le bouquin de Julien Kaibeck (que certains d'entre vous connaissent sûrement sous sa casquette de blogueur avec L'Essentiel de Julien). Bon, au début, je me suis dit que cela ne pouvait pas m'être destiné : un bouquin avec le mot "slow" dans le titre pour un hyperactif toujours en train de courir comme moi, c'est un peu comme proposer à DSK de se lancer dans la lecture d'un ouvrage sur l'abstinence : peine perdue ! Mais bon, ma curiosité a été plus forte et je me suis donc lancé dans ces 237 pages (bon, j'avoue, j'en ai survolé certaines mais je vous expliquerai tout à l'heure pourquoi).

La "Slow cosmétique", voilà là un mouvement qui rencontre un succès grandissant depuis quelques temps. Inspiré de la mouvance Slow food, il nous invite à reconsidérer notre manière de consommer "beauté" en adoptant des petites astuces facile à adopter au quotidien. Enfin, sur le papier en tout cas... Passage obligé avant la création d'un nouveau modèle de consommation, la remise en question du système existant. Du coup, pendant la première partie du bouquin et sous la plume acérée de Julien, la cosmétique dite "traditionnelle" prend cher. Très cher même ! En résumé, elle serait inefficace, dangereuse pour notre santé et pour l'environnement. Forcément, comme dirait Brice de Nice, ça casse. Après une préface de Jean-Pierre Coffe (que j'aime beaucoup pour sa grande gueule mais qui a quand même perdu pas mal de crédibilité à mon sens depuis qu'il nous vante les mérites de Leader Price), Julien avance plusieurs arguments qui font mouche. J'ai beau tenir un blog beauté et, encore pire, bossé dans l'industrie cosmétique, je suis obligé de le rejoindre sur certains points, ne serait-ce que par simple honnêteté intellectuelle. 

Aussi, lorsqu'il écrit que chaque saison, un nouveau produit miraculeux en chasse un autre sorti trois mois plus tôt, et que les millions d'euros investis en campagne publicitaire font naitre en nous un désir irrépressible de le posséder, je valide. Lorsqu'il évoque la possibilité que l'identification à une égérie ou le coup de coeur pour un magnifique packaging pèsent parfois plus dans nos motivations d'achat que le décorticage de la formule INCI, je partage son analyse. Lorsqu'il suppose que la multiplication à l'infini des routines qu'on nous impose (un nettoyant, un tonique, un sérum pour le visage, un autre pour le contour des yeux, un contour des yeux, une crème hydratante, une BB cream...) est parfois davantage dictée par des considérations mercantiles que par nos réels besoins cutanés, je suis loin de m'en offusquer. Et il en est encore de même quand Julien écrit que la multiplication des produits sur nos étagères a fatalement un impact sur l'environnement.

Suis-je pour autant d'accord avec lui sur toute son analyse ? Bah non, ce serait trop simple sinon ! Car si je ne renie pas la part de marketing dans l'industrie de la beauté, je crois aussi que les millions d'euros investis en recherche développement ne le sont pas en vain. Et que même si cela se fait à coup de chimie, les molécules qui sortent des labos cosmétiques sont quand même sans cesse plus efficace. Que, contrairement à ce qu'il laisse parfois entendre, on ne sait pas de manière ferme et définitive ce qu'il en est des parabens et que s'ils sont aujourd'hui enlevés de la plupart des soins, c'est plus pour rassurer le consommateur effrayé qu'autre chose. Que même s'il évoque "sa croissance la plus forte", la beauté bio reste aujourd'hui encore, malgré une offre grandement démocratisée, cantonnée à 5 petits pour cent du marché, preuve selon moi que la naturalité d'un produit n'est aujourd'hui pas suffisamment mobilisatrice pour faire changer les habitudes et les exigences des beauty addicts. Pas mal de points de divergence donc !

Rien de bien étonnant en même temps car on sait avec Julien que si l'on partage le même amour de la cosmétique, on a chacun notre vision bien tranchée de la chose. Il y a en revanche une chose sur laquelle on se retrouve, c'est la nécessité de donner à tout à chacun les clés pour acheter en toute connaissance de cause. Et sur ce point, mon camarade Julien est une référence de par sa capacité à vous expliquer en moins de temps ce qu'il n'en faut pour le dire ce que contient exactement votre pot de crème. Pour moi, c'est là la partie la plus intéressante du bouquin (chapitre 2, le premier étant lui consacré à l'explication des besoins de la peau). Huiles minérales, alcools, silicones, polymères, émulsifiants, conservateurs, parfums, colorants... il nous donne les astuces pour identifier en un coup d'oeil chacun des actifs d'un produit de beauté. Message de vigilance contre les mises en avant parfois excessives d'actifs naturels qui ne représentent souvent qu'un élément utilisé à faible dose, estimation de l'honnêteté du rapport formule / prix, distinction entre naturel et bio qu'il est toujours bon de rappeler... plein de bon sens dans cette partie très pédagogique et accessible même - et surtout d'ailleurs - aux néophytes de la beauté.

Place ensuite à un passage en revue des différents labels bios, qu'ils soient français, européens (un bonjour à Angela Merkel si elle nous lit) ou même mondial. Toujours intéressant même si j'aurais bien aimé que mention soit faite aux produits qui parviennent à obtenir ce label mais pour qui cela est avant tout un prétexte marketing plus que la preuve d'un engagement sincère (les Diadermine Bio et compagnie). On arrive alors page 81, et là, c'est le drame : le moment où il va falloir changer nos habitudes pour adopter les codes de la slow cosmétique. "Vivre slow signifie vivre plus lentement et plus harmonieusement, le plus souvent en accord avec la nature" nous dit Julien. Je ne me braque pas même si je me sens plus proche de la "dance cosmétique" ou "pop/rock cosmétique" que du slow mais bon... 

Quelques lignes plus loin : "L'attitude la plus slow serait de n'avoir recours qu'à des matières naturelles et brutes pour la beauté". Euh non, je crois que ça va pas être possible là ! Pas pour moi en tout cas... "Des huiles végétales et essentielles, des beurres, de l'argile, du sucre ou du miel...", je ne dis pas que cela ne m'amuserait pas de le faire de temps en temps mais sur l'ensemble de ma routine beauté, ce n'est même pas la peine de l'envisager l'once d'une demie-seconde. J'aime autant me transformer immédiatement en Massimo Gargia. Euh, quoi que non, je vais peut-être plutôt me soumettre à la cosméto home made finalement ! Plus sérieusement, à partir de là, le livre ne propose presque plus que des recettes qui m'ont conforté dans l'idée que la cosméto homemade n'était juste pas faite pour moi. Entre les ingrédients que j'imagine déjà hyper pénibles à réunir, les temps de mélanges, de préparation et parfois même de cuisson, les durées de conservation plus limitées... il faut quand même avoir sacrément la foi.

Attention, je respecte totalement toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette manière de consommer beauté mais je suis juste perplexe sur le fait qu'elle devienne la manière la plus répandue de prendre soin de sa peau... Un exemple parmi tant d'autres Mesdames : vous voulez vous faire une eau de rinçage pour avoir les cheveux bien brillants. Armez vous de patience car il nous faut commencer par faire bouillir un litre d'eau minérale, puis y ajouter une fois sortie du feu une grosse poignée de fleurs de camomille séchées (lol, la blague à trouver ce bordel) ou de romarin séché + 3 cuillères à soupe de vinaigre bio (cidre ou pomme, vous avez le choix) + 2 tranches de citron si vous avez les cheveux à tendance grasse. N'espérez pas l'utiliser dans la foulée (déjà parce que je vous rappelle qu'à ce stade du jeu, l'eau est encore presque bouillante, ce serait con quand même de s'ébouillanter juste pour avoir le cheveu rutilant !) mais couvrez votre casserole et laissez macérer 4 heures (le temps de regarder Titanic en entier et même les bonus du DVD en prime!). Julien nous invite ensuite à "filtrez la préparation et la transvasez dans une bouteille (celle que vous avez utilisé au départ j'imagine)... Vous imaginez un peu la logistique que cela demande. Alors que, et il faudra que j'en parle à Julien à l'occasion, l'on trouve de très bons vinaigres de rinçage à tous les coins de rues ! Je sais pas vous mais franchement, j'hésite pas l'once d'une seconde pour ma part !



Encore plus dingue de mon point de vue, ce passage sur la conservation des produits, où Julien conseille de placer l'émulsion réalisée dans le réfrigérateur. Et si malgré cela des bactéries ont réussi à y rentrer ? Et bien tenez vous bien : "C'est un peu dégoûtant mais vous ne risquez pas la mort". Euh, z'êtes gentils les mecs mais la crème visage façon roquefort, vous comptez pas sur moi sur ce coup ! Rendez-moi sur le champ mes parabens chéris !!! Heureusement, entre toutes ces recettes se cachent des petits dessins et des tuyaux pour optimiser l'application de nos produits par de petits gestes. Une sorte de Yoga Face, de gymnastique faciale plutôt intéressante et là aussi, facile à comprendre. 

Au final alors, on l'achète ou pas ce bouquin ? Si vous êtes fan de cosméto home made, oui, sans la moindre hésitation. Si ce n'est pas le cas, c'est un peu plus difficile à trancher : la première partie du bouquin est clairement intéressante même si forcément partisane puisqu'introductrice de la nécessité d'adopter la slow cosmétique. Cela reste néanmoins un investissement très correct (15€) et justifiable pour celles et ceux qui chercheraient un guide pour décortiquer leurs pots de crème. Je sais qu'on a déjà eu l'occasion d'aborder par ici le sujet de la cosméto homemade mais peut-être vos positions de l'époque ont elles évoluées depuis ? Est-ce que vous vous reconnaissez dans le discours de la slow cosmétique et vous sentez de plus en plus vigilant sur les (sur)promesses de l'industrie cosmétique ? Vous sentez vous prêt(e)s à abandonner petit à petit vos produits de beauté conventionnels pour vous tourner vers des huiles végétales et essentielles ? Ou, un peu comme moi pour le coup, estimez-vous que ce mouvement, même s'il grandira sûrement un peu dans l'avenir, restera néanmoins marginal, le commun des mortels préférant se contenter de produits clés en mains qui, même s'ils ne sont sans doute pas parfaits, font généralement plutôt bien leur boulot ? Le débat est ouvert, à vous de jouer ! 


PS : vous retrouverez Julien (enfin, s'il n'est pas trop fâché après moi!) dans les tous prochains jours puisque la rubrique "La fin justifie les moyens" (vous sembliez avoir bien aimé le premier item juste ICI) va faire son retour. Sur le ring cette fois, les patchs contours des yeux Talika VS Klorane !

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samedi 7 mai 2011

Qui Hair ?, un jeu PB


Incroyable mais vrai : je suis en vacances ! J'ai bien cru que je n'allais jamais réussir à boucler tout ce que je devais faire hier en partant du travail... et c'est d'ailleurs un peu ce qui est arrivé ! Mais bon, le temps d'une semaine, je ne vais plus y penser et profiter - je l'espère - du grand soleil de Rhodès ! Aujourd'hui du coup, au programme pour moi : préparation de valise ! Et pour tout vous dire, je ne suis pas du genre à voyager léger mais appartient plutôt au second groupe, vous savez, celui qui emporte la moitié de sa maison pour finalement mettre les 3 mêmes bermudas et tee-shirt pendant une semaine ! Il va aussi falloir que je prépare ma trousse de toilette, et pour ça les vacances sont tops car permettent souvent de tester de nouveaux produits (les tailles voyages, les échantillons que l'on garde toujours de côté...). Je reviendrai certainement dans un dernier billet (mon avion ne part que demain après-midi) pour vous dire ce que j'emporte (et qui fera de toute façon sûrement l'objet de reviews à mon retour, notamment pour les solaires !) mais en attendant, je voulais vous proposer de jouer un peu. Sans rien à gagner pour une fois, mais juste pour le plaisir de s'amuser.


Je suis tombé il y a quelques temps sur un bouquin qui m'a fait sourire : le Whose Hair de Christina Christoforou (12€ chez Colette). On connaissait déjà le Who's who, "le dictionnaire biographique de ceux qui comptent en France" comme le définit cette institution, mais le Whose Hair n'a rien avoir. C'est plutôt un grand "Qui est-ce" (vous vous souvenez de ce jeu de société ? "Est-ce que ton personnage a les yeux bleus ?" !). Et si Qui est-ce était un jeu MB, aujourd'hui, je propose une partie de Qui Hair, un jeu PB (PB pour Planète-Beauté évidemment !). Le principe est simple comme tout : il suffit de reconnaître à qui appartiennent les coupes de cheveux ci-dessous ? Vous aller voir, c'est quand même assez fou de voir que même avec un simple petit croquis en noir et blanc de coupes, on peut réussir à retrouver l'identité de quelqu'un. Je vous le dis moi, ça incite quand même à vraiment faire attention à notre coupe cette affaire là, car c'est au final peut-être l'élément le plus fort de l'image que l'on renvoie ! Est-ce que vous êtes capable de reconnaître les propriétaires de toutes les coupes ci-dessous (je pense que vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir) ? Attention, car si certaines sont évidentes, d'autres sont de véritables pièges je trouve ! Notamment la troisième sur laquelle je me suis lamentablement trompé pour ma part !

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jeudi 3 février 2011

On se fait une expérience capillaire ce week-end ?


Décidément, que de nouvelles rubriques en ce moment ! Après "Le grand tribunal de la beauté" (qui va d'ailleurs revenir très vite) et le Vanity VIP, je voulais vous proposer quelques billets sur les nombreux livres consacrés à la beauté. Ce sont généralement de véritables mines d'informations, parfaits pour se forger une solide culture beauté. Je sais que plusieurs de mes consoeurs bloggueuses y consacrent également régulièrement une petite place, je tenais donc à en faire de même. Voici donc pour commencer "Les 10 trucs que j'ai appris en lisant..." Soins naturels pour les cheveux d'Annie Casamayou (chez Anagramme Éditions).


1) La partie introductive présentant toutes les caractéristiques physiques du cheveu est celle que j'ai trouvé la plus intéressante. J'ignorais par exemple qu'il y avait un muscle (le muscle arrecteur) juste en dessous du follicule pileux. Il est sous le contrôle d'hormones qui sont libérées en cas de stress, ce qui explique pourquoi on a les cheveux qui se hérissent sur la tête en cas de peur intense ! C'est aussi ce muscle qui détermine la direction dans lequel pousse notre cheveu, notre implantation en somme. Autant dire qu'avec les deux épis que j'ai sur le crâne, le muscle arrecteur doit être sacrément en bordel chez moi !


2) Il y a aussi plein de petits chiffres comme je les aime. Saviez-vous par exemple que nous avions chacun entre 120 000 et 170 000 cheveux ? Qu'on en compte entre 200 et 300 par cm2 ? Qu'ils poussent chacun de 1 à 1,5cm par mois, soit 36m par jour pour l'ensemble de la chevelure, ce qui représente - encore plus dingue - 1,1 kilomètres de pousse chaque mois !

3) Comment savoir si vos cheveux sont abîmés ? Placer en un dans un verre d'eau. S'il flotte, c'est que la cuticule est intacte. S'il coule, c'est que c'est un cheveu endommagé.


4) Restez toujours zen (comme moi !) car le stress joue un grand rôle sur l'état de vos cheveux. Si j'ai bien compris, l'anxiété libère certaines hormones dans le sang, dont elles ralentissent alors la circulation. Du coup, le bulbe capillaire, qui se nourrit des éléments du sang, est moins bien irrigué. C'est alors le début d'une réaction en chaîne qui va augmenter le niveau de toxines dans le bulbe et au final "disloquer la kératine en faisant sauter les liaisons souffrées (normalement, avec le billet d'il y a 15 jours sur la kératine, vous devez être incollable sur le sujet !).

5) Pourquoi les femmes enceintes ont-elles de si jolis cheveux ? C'est en fait, comme on s'en doutait, une question d'hormones. Mais pour être plus précis, c'est en fait l'influence des oestrogènes qui modifie le cycle pilaire. De ce fait, au lieu d'avoir entre 80 et 85% des cheveux en phase de croissance comme c'est ordinairement le cas, les femmes attendant un heureux évènement en ont entre 90 et 95%. D'où ces cheveux poussant plus vite, plus volumineux, plus brillants...

6) L'auteur propose ensuite toute une partie assez intéressante sur la diététique des cheveux. Elle conseille ainsi plusieurs aliments dont la teneur en protéines riches en acides aminés pourraient influer sur la bonne santé du cheveu. En plus des traditionnelles viandes et poissons, sachez par exemple que manger des pistaches, des amandes, de l'ail, de l'oignon et de l'échalote est aussi bon pour votre crinière (mais pas forcément pour votre haleine !).



7) Vous vous rendez compte qu'on a déjà appris plein de choses alors que je n'en suis qu'à la page 37 du bouquin ! Là où commence justement la partie consacrée à proprement parler au soin des cheveux. Et oui, après la théorie, place à la pratique ! Avec par exemple quelques tips sur la la technique à adopter pour se brosser les cheveux. Même si vous le saviez déjà probablement, il est toujours bon de rappeler qu'il vaut mieux éviter les brosses synthétiques, en plastique ou en métal (fragilisant le cheveu et les rendant électriques). Privilégiez plutôt les modèles naturels en bois et aux picots bien ronds, ou celles en poils de sangliers également réputées pour être efficaces.

8) Il y a ensuite une partie dédiée au décryptage d'un shampooing type. Même s'il y a un parti pris écologique très clair de l'auteur qui milite pour des soins capillaires bio ou naturels , on apprend des petites choses toujours bonnes à savoir lorsqu'on se retrouve devant le linéaire capillaire de son supermarché. J'ignorais par exemple qu'il y avait plusieurs types de tension-actifs (les agents lavants qui composent la majeure partie de la formule d'un shampoo). Pour faire simple, d'après le bouquin, "les tensio-actifs dérivés du sucre font partie des plus doux". Vous les reconnaîtrez dans les formules INCI à leurs noms qui comprennent le mot Glucoside (Coco Glucoside, Decyl Glucoside, Lauryl Glucosyde...).

9) Si vous vous sentez l'âme d'un apprenti chimiste, vous pouvez booster l'efficacité de votre shampooing avec quelques gouttes d'huiles essentielles. Rien de plus simple, il suffit juste de savoir laquelle choisir. Après avoir versé la quantité de shampoo dont vous avez besoin dans la paume de votre mains, vous pouvez par exemple ajouter deux gouttes d'HE de Géranium Rosat ou de Sauge Sclarée si vous avez les cheveux secs, de Citron ou de Petit Grain Bigarade s'ils sont gras, de Camomille ou de Romarin à Cinéol dans le cas où ils seraient abîmés... Ça, ça va, c'est assez facile à faire !


10) Enfin, le livre se termine sur des dizaines et des dizaines de recettes de soins homemade pour vos cheveux. J'avoue que je ne suis personnellement pas très fan de la cosméto faite maison mais je sens que de plus en plus de femmes s'y mettent. Moi je trouve ça pénible car il faut toujours tout un tas d'ingrédients que l'on a évidemment jamais chez soi (à moins que vous soyez du genre à cacher de l'huile de nigelle ou de baobab dans vos placards !). En revanche, il y a quelque chose que j'apprécie bien davantage, c'est la "cosméto du frigo", celle qui propose des recettes que l'on peut vraiment assez facilement réaliser avec des aliments que l'on a généralement toujours chez soi.

Ça vous dit que j'en détaille une, que vous pourrez expérimenter chez vous ce week-end (et je compte me dire ce que vous en avez pensé évidemment !) ? Un petit masque capillaire nourrissant par exemple ? Alors on y va, je commence par la liste des ingrédients : 2 jaunes d'oeufs, 1 demi-verre d'huile d'olive et 5 cuillères à soupe de rhum (ne me dîtes pas que vous n'avez pas de rhum chez vous !). Vous avez tout trouvé ? Alors ensuite, place à l'action : battez les jaunes d'oeuf et incorporez les autres ingrédients, tout simplement. Enduisez les cheveux mouillés de la préparation, couvrez d'un linge chaud et humide (ça c'est un peu plus galère mais bon...) et laissez poser pendant une heure. Un petit shampooing pour rincer tout ça et hop, le tour est (normalement) joué. Je vais essayer de le faire aussi de mon côté ce week-end, mais avec ma mini-tignasse, ça risque de ne pas donner grand chose . En revanche, je serai vraiment curieux de voir ce que cela donne survous ? Est-ce mieux ou moins bien que votre masque classique ?!


Si vous voulez découvrir l'ouvrage dans son intégralité :
Soins naturels pour les cheveux d'Annie Casamayou aux Editions Anagramme, 14,90 euros (même pas le prix d'un shampooing Kérastase !).

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