jeudi 30 juillet 2015

Ca continue de bouger au rayon déodorants


Voilà donc déjà la fin juillet. Non, je répète car j'ai l'impression que vous n'avez pas bien capté. Je disais donc, voici déjà LA FIN JUILLET ! Mais sérieux, c'est pas possible, on est en train de battre le record du monde de l'été qui a décidé de filer le plus vite du monde, je vois pas d'autres explications rationnelles à ce bordel ! Je n'ai même pas encore eu le temps de vous parler des produits solaires que je voulais vous présenter depuis des semaines, et je pense d'ailleurs que ce n'est plus vraiment nécessaire de le faire, si ? Bref, avant que l'on s'attache, avant que l'on se gâche (ah non, ça c'est du Céline Dion dans le texte, désolé !) la saison estivale touche à sa fin, on peut peut-être parler un peu déodorants, non ? Non pas que j'insinue que c'est la seule saison de l'année où nous devons en utiliser mais disons quand même qu'on en use plus en ce moment qu'au coeur de décembre. 

On est bien d'accord qu'à part lorsqu'on en trouve dans les coffrets de fin d'année, personne ou presque n'utilise des déodorants de parfumeries ? Et comme l'actualité du déo en pharmacie est à peu près aussi palpitante qu'une heure devant Des Chiffres et des Lettres, je vous propose de nous concentrer sur le circuit où l'on achète j'imagine toutes et tous nos déos : la grande surface du coin. Et laissez moi d'ailleurs vous dire qu'on en claque des thunes pour ne pas sentir de sous les aisselles puisque c'est un marché qui pèse quand même 482,3 millions d'euros comme je le lisais il y a quelques temps dans un magazine professionnel. Je vais peut-être réfléchir à me lancer dans la création d'une marque de déodorants moi, ça semble plutôt un marché d'avenir... Et encore, cela aurait pu être un peu davantage si les marques ne se livraient pas à une féroce guerre des prix (tant mieux pour nous qui en profitons pour payer un peu moins cher qu'il y a quelques mois encore) pour tenter de nous attirer vers elles.


Il faut savoir que sur le marché des déodorants et pour schématiser grosse merdo les rapports de force, deux énoooooormes groupes s'affrontent depuis toujours. Imaginez un peu un ring de boxe et je vous pose le contexte ! A ma gauche, L'Oréal avec ses marques Ushuaïa (ça c'est comme Kiehl's, je crois que je n'arriverai jamais à l'écrire sans devoir vérifier sur Google), Narta, Mennen, Cadum, L'Oréal Men Expert... Et de l'autre, Unilever qui lui détient Rexona, Monsavon, Dove, Axe.. En gros, vous pouvez bien hésiter tant que vous voulez entre toutes ces marques, c'est toujours dans les poches de ces deux géants de la beauté que finiront vos 4€ ! Oui, il y a bien quelques exceptions bien sûr (Nivéa et Sanex par exemple ou encore la marque française Oé qui s'est relancée assez récemment) mais dans l'ensemble, on est quand même dans un truc un peu fermé qui ressemble fort à un oligopole (ah, on m'annonce dans mon oreillette que c'est la première fois que le mot "oligopole" est écrit dans un billet de la blogosphère beauté !)

Tout se passait plutôt tranquillement jusqu'à ce que l'année dernière, Unilever décide de foutre un peu le bordel là-dedans, en sortant ces fameux déos compressés. Vous les avez adopté vous d'ailleurs ces flacons deux fois plus petits que les grands formats mais qui promettent le même nombre d'utilisation ? Si oui, sachez que vous n'êtes pas seul car ça a littéralement cartonné et ils ont réussi à faire adopter ce geste par des centaines de milliers de femmes. Au point de devenir numéro 1 du marché des déodorants France (33,3% contre 32,7%, ça se joue à rien et c'est aussi serré qu'un jean slim stretch qui aurait un peu rétréci au lavage), ce qui vous vous en doutez n'a que très moyennement plu à Liliane (à L'Oréal quoi). D'autant qu'au même moment, Le Petit Marseillais se lançait aussi pour la première fois sur les déodorants et là aussi avec un certain succès. Moi ce que je dis dans ce genre de cas, c'est que "quand ça veut pas, ça veut pas".




Bon, chez L'Oréal, faut pas trop les chauffer comme ça les mecs car ils sont pas trop du genre à se laisser faire et à tendre l'autre joue. Action, réaction... et innovation ! Du côté de Narta d'abord qui lance le premier déodorant minimiseur de repousse en grandes surfaces. Si j'ai bien compris, ce n'est pas à proprement parler sur la vitesse de repousse du poil que le déodorant va agir (ça aurait pu, ça existe chez d'autres marques comme Acorelle ou Inhibitif) mais plutôt sur la "vigueur" de ce poil qui va pousser de manière plus affinée et moins dense. Au final, le bénéfice est le même puisque cela vous permet d'espacer les séances de rasage ou d'épilation. J'ai trouvé que ce lancement était intéressant car au-delà de la traditionnelle promesse déodorante 48h, cela apporte un vrai plus par rapport à l'offre habituelle. La difficulté à mon avis, ce sera de convaincre les consommatrices 1) de l'efficacité du produit et 2) de les rassurer car on se dit qu'un truc qui promet ça est forcément bourré de molécules over-chimiques à souhait. 

Riposte aussi du côté de chez Ushuaïa avec une nouvelle collection de déodorants, déclinés en spray et en roll-on, et qui sont enrichis en argiles absorbantes. Pas l'innovation du siècle on est bien d'accord mais c'est néanmoins intéressant car je trouve que ça illustre bien une difficulté que les marques de grandes surfaces vont je pense rencontrer d'ici quelques temps : les gens sont à la recherche de formules toujours plus green et rassurantes... L'argile, qu'on trouve souvent dans les recettes de déodorants à faire soi-même, est justement de cette veine là et vise à rassurer le consommateur. Dans le même esprit et pour aller encore un peu plus loin, je serai presque prêt à parier qu'on verra en 2016 l'arrivée en GMS de déodorants en crème, de parfaits dupes de ce qu'on trouve déjà chez Soapwella ou Schmidt's. Chez Cadum par exemple, ce serait assez pertinent je trouve (L'Oréal, si vous m'entendez et le faîtes, n'oubliez pas ma commission hein).



Et pour définitivement faire payer à Unilever son insolence (le mec qu'en fait pas des tonnes du tout !), L'Oréal a aussi décidé d'aller les titiller sur l'homme. D'abord en relançant à la rentrée Ushuaïa dans des déclinaisons masculines qu'on ne trouvait je crois plus depuis des années. Puis aussi en allant prendre une longueur d'avance sur un concept qui a visiblement de l'avenir : le déodorant intégral. Dans l'absolu, rien ne nous empêchait déjà de sprayer notre déo partout où bon nous semblait mais cela est dorénavant quelque chose d'encouragé par Mennen dont le petit dernier est présenté efficace tout à la fois sous les aisselles bien sûr, mais aussi sur le torse, le dos, les pieds... et "les zones intimes". Futé car on l'a constaté ces derniers mois, on voit poindre plusieurs initiatives du côté des déodorants pour le sexe (oui, appelons un chat un chat, on va gagner du temps en évitant les périphrases) et qu'il y a visiblement une demande grandissante de ce côté là. Perso, je suis convaincu qu'un déodorant spécifique pour le pénis comme Comfy Boys (je vous en avais parlé ICI) ne se vendra jamais plus qu'un album d'Eve Angeli, en revanche jouer le côté all inclusive peut en effet faire pencher la balance pour un consommateur qui hésiterait entre deux produits. C'est bien vu ! Et amusant car c'est typiquement un comportement de testostérone ça, pas sûr du tout que les filles seraient rassurées par un truc qu'on leur conseillerait de mettre à la fois sur leurs, pieds, leurs aisselles et leur sexe !


Et du côté d'Unilever alors ? Et bien comme on ne change pas on met juste les costumes d'autres sur soi (faut vraiment que j'arrête avec Céline aujourd'hui !) une équipe qui gagne, ils continuent de jouer à "Chérie, j'ai rétréci les déodorants". Maintenant que c'est fait du côté de la femme, c'est cette fois les Axe et Rexona Men qui ont adopté la taille slim. Avec au passage une campagne très distinguée sur le thème "Ce n'est pas la taille qui compte" mais en même temps, pouvait-on attendre quelque chose de plus subtil de la part de Axe ? Je n'en suis pas certain même si à leur décharge, ça colle à merveille au propos cette fois-ci ! Un point de plus donc pour Unilever, et d'autant plus lorsqu'on sait que les atomiseurs sont les formats les plus vendus en France, que ce soit chez l'homme ou chez la femme (même si chez vous Mesdames, le roll-on est en nette progression, peut-être - #supputation - parce que vous vous inquiétez plus que nous de tout ce qui est gaz propulseur  et que le format bille a une image moins "nocive" ?).

A voir à la fin de l'année ce qu'il ressortira des panels de vente mais pour moi, Unilever va continuer de creuser l'avantage et cela pour une raison toute bête : L'Oréal a commis une erreur et aurait du adopter aussi en urgence le format compressé. Bien sûr cela ne fait pas plaisir de devoir copier la méthode d'un concurrent et l'orgueil en prend sûrement un petit coup, mais les formats compressés semblent devenir la nouvelle norme et si les consommateurs en ont décidé ainsi (même les marques de distributeurs sont en train de les adopter), L'Oréal ne pourra pas rester indéfiniment sans en proposer. Surtout, s'ils l'avaient fait, ils auraient coupé l'herbe sous le pied à Unilever dont toute la communication ne repose pour le moment que sur les avantages de ce format, ils n'ont aucune autre innovation à défendre en matière de déos. On verra bien s'ils le feront en 2016 et de toute façon et pour citer une dernière fois notre amie québecoise (bah Céline voyons, suivez un peu tabernacle !), "les dernier seront les premiers" !

Allez, assez parlé pour ma part, à vous de prendre le clavier maintenant pour me raconter un peu où vous en êtes en matière de déodorants ? Est-ce que déjà vous en utilisez ? Et si oui, de quelle marque ? Est-ce que vous y êtes fidèle ou zappez souvent ? Le premier critère dans votre choix, est-ce plutôt son parfum, son format, son prix, sa promesse, son degré de naturalité... ? Est-ce que justement certaines ici sont passées sur des déodorants plus naturels type Soapwella et si oui, cela m'intéresse d'avoir votre retour d'expérience pour savoir si c'est aussi efficace qu'un déodorant traditionnel ? Les déos compressés, vous en avez déjà utilisé vous ? Convaincu(e)s du concept ?

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jeudi 14 juin 2012

Ce que nous réservent Ushuaïa, The Body Shop, Bourjois et Garnier



Coucou les petits loups ! Tout le monde a passé une bonne semaine ? Moi tout roule même si, pour ne pas changer, j'ai une fois encore eu la tête dans le guidon ! Pensez donc que je devais publier ce billet lundi à la base ! Mais bon, même dans l'infernal rush de juin, j'essaie  quand même de prendre un peu le pouls de la Planète Beauté en scrutant les nouveautés sympas que l'on verra débarquer dans les rayons cet été, ou même un peu plus tard à la rentrée pour certaines. Et pour finir la semaine en beauté, j'ai décidé de corser un peu l'exercice en ne me limitant volontairement qu'aux petits budgets. Une sélection de nouveautés à moins de 15 euros, je me suis dit qu'avec le contexte de banqueroute économique qui nous menace depuis quelques temps, cela ne pourrait pas faire de mal... Ca tombe bien, Ushuaïa (la marque par excellence où je dois toujours vérifier sur Google pour être sûr de l'écrire correctement!), Garnier, Bourjois &The Body Shop préparent de jolies choses. Est-ce que cela va marcher pour eux ? Je me risque à quelques commentaires et vous invite à me dire ce que vous en pensez !


SOINS LAVANTS MAINS USHUAIA



Ce qui est sympa dans le boulot d'Attaché de Presse, c'est qu'on lit un nombre incalculable de magazines. Même ceux qu'on aurait jamais imaginé lire comme Tendance Côte d'Opale par exemple, que j'ai feuilleté mardi et qui pour le coup est encore plus précurseur que Vogue et Votre Beauté puisque j'y ai découvert une nouveauté Ushuaïa que je n'avais encore jamais vue ! Un truc très con et pas technique pour deux sous mais qui risque de faire un petit carton : des pousse-mousse pour se laver les mains ! Il faut d'ailleurs que vous sachiez qu'entre le pousse-mousse & moi, c'est toute une histoire. Comme je suis un maniaco de la vie, je tiens absolument à ce qu'il soit de la même couleur que ma salle de bains, c'est à dire vert. Mais lorsque c'est le cas, ils ont souvent des parfums de pomme dont je ne suis pas fan. Finalement, j'en ai trouvé un pour lequel j'ai craqué pour une raison encore plus débile : on a juste à passer la main dessous pour que le détecteur se mette en marche et délivre un peu de savon. Oui, je suis résolument geek jusqu'au moindre détail, faut plus chercher à me sauver (même la poubelle est tactile chez moi, c'est vous dire si je suis un cas désespéré!). 

Enfin bref, revenons en à nos moutons puisqu'Ushuaïa va donc décliner les références de sa gamme Hammam dans des crèmes lavantes pour les mains. En vrac, cela donne donc une Crème lavante anti-dessèchement au savon d'Alep et miel d'acacia, un Gel lavant exfoliant au savon noir et extraits de noix d'argan, une Crème lavante hydratante au thé vert et feuille de menthe et enfin, un Gel lavant satinant à l'huile d'onagre et fleur d'oranger et un gel lavant nourrissant à l'huile d'argan et de rose. Bon, en clair, deux gels, deux crèmes capables à la fois de nettoyer et hydrater, et une référence exfoliante plus originale. L'impression que cela donne, c'est que la marque a voulu apporter un peu de glamour sur le soin des mains avec des promesses qui sonnent plus plaisir d'utilisation qu'action bactéricide. Les packagings, plutôt jolis, reprennent d'ailleurs les codes visuels emblématiques de cette gamme façon hammam et riad de Marrakech, pour accentuer un peu plus encore l'aspect sensoriel du produit. Argument ultime, le prix riquiqui : 2,60 euros.


Mon pronostic de réussite ? 85%

Gamme un peu plus élaborée et structurée que ce que l'on trouve habituellement sur ce segment, marque à l'énorme notoriété et bénéficiant en plus d'une image naturelle (pas forcément justifié ici puisque ces références ne font pas partie de la gamme bio Ushuaïa), distribution certainement massive, prix qui parait correct alors que c'est en fait un poil plus cher que la concurrence... A mon avis, Le Chat, Le Petit Marseillais, Palmolive... et les autres marques qui occupaient jusqu'alors ce créneau peuvent d'ores et déjà se préparer à perdre quelques parts de marché. Un positionnement bien vu de la part d'Ushuaïa car j'imagine en plus que ce lancement n'a pas forcément nécessité une incroyable recherche/développement. Mais comme toujours, les meilleurs idées sont toujours les plus simples !


HUILES DE BEAUTE THE BODY SHOP



Ca bouge bien dites donc, chez The Body Shop ! Depuis quelques temps, je trouve que la marque se remodernise un peu, et que cela lui fait du bien. Bon, je n'adhère pas non pas à tout ce qui se fait, comme par exemple la gamme de maquillage incarnée par Lili Cole, l'une des plus ratées à mes yeux, comme je n'en avais pas vu depuis longtemps. Mais bon, hormis cette exception, j'ai trouvé en revanche très efficace le relooking des mythiques beurres corporels (pas facile en plus de faire évoluer un best-seller pour une marque et de changer les habitudes de ces consommatrices) et me suis aussi penché sur la nouvelle gamme d'huiles corporelles signées TBS. Quant on y pense, c'est d'ailleurs à peine croyable que la marque n'ai pas proposé ce genre d'huiles avant, surtout que l'une de leurs promesses premières est quand même le plaisir et la sensorialité des soins, et que jusqu'à preuve du contraire, l'huile est quand même la plus glamour des galéniques. Et puis surtout, quel plaisir de retrouver les parfums stars de la marque avec en vrac Noix de Coco, Karité, Beurre de Cacao, Olive, Fraise, Mangue, Pamplemousse Rose, Clémentine... sans compter les deux qui me font de l'oeil : Moringa (hummmmm, Moringa!!!) et Tendre Citron. Des produits pur plaisir donc et qui s'assument d'ailleurs plutôt bien en tant que tel.

Côté formule, on est sur une huile sèche on ne peut plus classique, utilisable à votre guise ("à ma guise, à ma guise", petit coucou à Jean Rochefort s'il nous lit!) : visage, corps, cheveux. L'actif star est ici l'huile de kukui dont je n'avais tout bonnement jamais entendu parler, comme quoi on en découvre tous les jours en terme d'actifs. Chose très appréciable, c'est un produit utilisant - comme toujours chez The Body Shop - des matières premières issues du commerce équitable, et venant dans ce cas précis de Namibie. Petit bémol en revanche car ce n'est pas un flacon en spray, ce qui est quand même 50 fois moins pratique pour une huile. Mais bon, ne soyons pas non plus trop exigeant car à 13,50 euros hors réduction, il ne faut pas non plus trop en demander. 


Mon pronostic de réussite ? 50%

Je ne pense pas que cela soit non plus le carton de l'année mais ne suis néanmoins pas trop inquiet quant au succès futur de cette gamme d'huile. Je me dis que les addicts à TBS apprécieront sûrement l'été de pouvoir délaisser un peu leur baume corporel chéri pour se replier sur un produit plus glamour dans lequel ils retrouveront leur parfum adoré. Moi en tout cas, je suis certain que si ma petite soeur tombe sur ce billet, elle va de ce pas aller faire une descente en bonne et due forme dans une boutique de la marque. Après, je ne suis pas certain que cela permettre à l'enseigne de recruter beaucoup de nouvelles consommatrices car pour le coup, ils arrivent quand même un peu après la bataille au niveau des huiles ulti-usages dont je m'étonne encore que le marché ne soit pas totalement saturé.



HUILE MERVEILLEUSE ULTRA DOUX GARNIER



Tiens, tant que nous en sommes à parler d'huile, continuons sur cette lancée car j'en ai encore une autre dont je voulais vous causer. Mais attention, celle-ci se distingue de ses petits camarades puisqu'elle ne promet pas d'être multi-usages mais au contraire spécifique pour nos cheveux, et commercialisée du coup sous la plus que bankable licence Ultra Doux. Et qui dit Ultra Doux dit aussi ultra petits prix, 8,50 euros. Enfin, oui et non d'ailleurs car si cela reste clairement deux fois moins cher que la plupart des huiles que l'on trouve à droite,  à gauche, c'est en revanche presque 4 fois le prix d'un shampooing Ultra Doux, ce qui pourrait quand même déstabiliser un peu les fidèles de la marque. Et à quoi sert donc cette huile ? Ni plus ni moins à tout ce que vous pouvez rêver pour vos tifs ! "Nourrir, illuminer, adoucir, protéger, parfumer, assouplir et maîtriser", ses promesses sont au moins aussi fourre-tout que les tweets de Valérie Trierweiller. Une sorte de couteau-suisse pour vos crinière en somme (l'huile Garnier bien sûr, pas Valérie hein!).

Côté formule, simplicité et efficacité avec de l'huile d'argan pour ses multiples bienfaits qu'on ne présente plus et de l'huile de camélia qui donne son parfum - avec également la fleur de cerisier et le lys blanc - à ce produit parfaitement lancé juste avant l'été et les vacances, c'est bien vu !


Mon pronostic de réussite ? 55%

Pas évident de se prononcer sur ce produit. D'un côté, je me dis que le prix risque de représenter un vrai frein par rapport à l'image traditionnelle de Garnier, et aussi que c'est une nouveauté qui arrive un peu tard par rapport aux boom des huiles. Le nom en plus accroit un peu plus encore cette impression de déjà vu (en écho aux huiles Prodigieuse, Sublime, Divine, Fantastique...). Mais en même temps, la concurrence sur ce marché n'est pas encore si terrible que cela sur ce marché, même si Elsève est aussi en train de lancer ses huiles. Du coup, il y a peut-être en grandes surfaces un potentiel de nouvelles clientes pas encore converties aux huiles capillaires et qui représentent peut-être un marché que je sous-estime. En clait, je ne sais pas trop !


EASY FAUX CILS BOURJOIS



Je me peut-être mais pour ma part, je n'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé des faux-cils en grandes surfaces. Déjà qu'en parfumerie, on en rencontre pas tant que cela (chez Make For Ever, Shu Uemura... et c'est à peu près tout j'ai l'impression), autant dire que ce n'est pas ce qu'on croise les plus souvent chez Auchan ou Super U. Dans quelques jours, cela changera un peu car sont justement en train de débarquer les faux-cils de Bourjois. Un modèle unique et plutôt classique (pas de franges rouges façon Moulin Rouge, on reste sobre!) qu'on peut effectivement adopter pour une soirée. Comme je l'écrivais, il y a deux minutes, c'est lorsqu'une idée parait évidente qu'elle est bonne, et c'est là encore le cas. Comment, en un seul lancement, se donner une image plus pointue que Gemey, L'Oréal Paris et Rimmel réunis ? Simplement en sortant un produit d'apparence un peu technique et en le démocratisant dans une version petits prix.

Plus que petit prix même car à 6,95 euros la boîte de 8 mini-franges (4 pour chaque oeil), on a moins de scrupule quant on loupe son coup. La flaconette de colle comprise dans le pack permet normalement 40 applications, il y a donc de quoi s'y reprendre à plusieurs reprises si besoin. Evidemment, Bourjois promet qu'il sont faciles à poser, rapides à sécher, léger à porter et évidents à retirer (remarquez que cela aurait été plus étonnant qu'il dise tout l'inverse!). On verra bien dans quelques semaines les premiers feedback des consommatrices quant à la véracité de ces promesses mais ce qui est fort probable, c'est que pas mal de filles qui avaient peut-être envie d'essayer mais n'osaient pas franchir le pas ou ne trouvaient pas facilement de faux-cils abordables vont certainement vouloir essayer tout cela. Et peut-être se découvrir une nouvelle addiction !

Mon pronostic de réussite ? 60%

Je ne pense pas que Bourjois espère vendre des millions de ses faux-cils car cela reste malgré tout un produit assez niche. D'ailleurs, dans mes amies ne travaillant pas dans l'univers de la beauté, je crois qu'aucune n'en utilise, preuve qu'il y a encore pas mal de monde à convaincre à ce niveau là. Néanmoins, cela reste un très joli coup car cela donne un petit côté plus technique que d'habitude à Bourjois qui ronronnait un peu ces derniers temps. Dommage par contre de fonctionner par système de mini-franges surtout destinées au bord externe de l'oeil, cela aurait été bien d'avoir un modèle comme ça, et un autre pour la ligne de cils complète. Peut-être que cela viendra dans un second temps, à suivre...




Moyenne prix sur ces 4 produits : 7,88 euros, avouez que c'était dur de faire plus bas quand même ! Vous alors, qu'est ce que vous inspirent tous ces lancements ? Est-ce que vous avez repéré des choses susceptibles de vous plaire ou êtes vous au contraire totalement hermétique à tout cela ? Comment trouvez vous mes pronostics de réussite ? Vous êtes sur la même longueur d'ondes que moi ou auriez au contraire un peu tendance à les pondérer à la hausse ou à la baisse ? Sur le papier, le projet qui vous semble le plus porteur, lequel est-ce ? Les pousse mousse Ushuaïa comme moi ou bien plutôt un autre ? Bonne fin de semaine à tout le monde, et à très vite !

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lundi 18 juillet 2011

Un déo efficace 96h ? OK, mais pour quoi faire ?


Et si on commençait la semaine par une question existentielle ? Je me lance de suite et vous dévoile donc sans plus attendre cette interrogation qui me turlupine depuis quelques semaines : à quoi peut bien servir un déodorant 96h ? J'écris aujourd'hui ce billet en me disant que vous aurez peut-être la solution car j'avoue que pour ma part, je n'ai toujours pas trouvé de réponse pertinente à cette question qui, je trouve, aurait fait un parfait sujet pour le bac de philo. Je pense qu'avant de nous lancer dans un petit thèse - antithèse - synthèse de rigueur, il convient comme c'est souvent conseillé de replacer le problème dans son contexte. Remontons donc quelques années en arrière, à l'époque révolue où les déodorants ne faisaient "que" nous promettre une protection 24h. Notons quand même que nous n'en demandions pas plus. 24 heures, c'était parfait pour le commun des mortels qui se lave grosso modo une fois par jour (exception faite de certains candidats de L'amour est dans le pré, mais ça c'est un autre souci!). Tout aurait donc pu aller dans le meilleur des mondes si jamais nous n'étions pas dans un contexte de concurrence extrême qui nécessitait de se démarquer sans cesse de ses petits camarades de linéaires.

Du coup, un jour, quelqu'un a eu l'idée de nous pondre un déodorant 48h. Ce type (ou cette femme peut-être, ne soyons pas sexistes !) a, sans le savoir, ouvert ce jour là un véritable puits sans fin. Puis d'abord, c'était pour quoi faire cette idée de déo efficace deux jours durant ? Franchement, combien de fois dans l'année vous ne passez faire un brin de toilette pendant au moins deux jours ? Ça arrive à la rigueur lorsqu'on est jeune et qu'on a le courage d'enchaîner une journée de boulot, une nuit blanche en boîte avec ses amis puis de repartir au lycée le lendemain (profitez les jeunes car à partir de 25 ans, si vous faîtes ça, vous mettez le reste de la semaine à vous en remettre !). Mais, à mon humble avis, on peut estimer qu'une personne qui fait la démarche de se "déodoriser" est quelqu'un qui prend un minimum soin d'elle, non ? Et donc à priori une personne qui pourra sans trop de difficulté renouveler quotidiennement l'application de son déo après sa douche ? Bref, dès le départ, l'idée était un peu bancale...


Mais nous n'étions alors qu'au début de la surenchère... Et oui, s'il y a bien un secteur de la Planète-Beauté sur lequel il est difficile d'innover, c'est bien celui des déodorants. Une fois que vous avez fait le tour des anti-traces et des formules safe, vous n'avez plus grand chose pour vous distinguer si ce n'est cette fameuse durée de protection. Du coup, Rexona (qui on ne le sait pas forcément mais c'est est leader mondial sur les déos) a été le premier à dégainer son déodorant 72h. Resixyl qu'il s'appelle. Déjà à l'époque, deux remarques m'étaient venues à l'esprit. Tout d'abord, et encore une fois, quel est l'intérêt de mettre au point ce genre de produits ? Et puis aussi une interrogation légitime : qui y a t'il de si costaud dans ces formules pour garantir que nous ne souffrirons pas de la moindre goutte de sueur pendant trois jours ? A l'heure où l'on s'inquiète des formules des déos, c'est une question qui mérite d'être posée...


Toujours est-il qu'à ce niveau là du jeu, je pensais que l'on avait atteint le point culminant de cette escalade de promesses. Non, non, non, la Planète-Beauté est pleine de réserves comme je m'en étonne encore parfois moi-même. Du coup, le mois dernier, c'est L'Oréal Paris qui a repris la main en lançant Invincible, son tout nouveau déo "96h non-stop". Attendez, je répète pour être certain que tout le monde se rende compte de la stupidité de la chose : un déodorant qui est censé nous protéger 4 jours ! C'est pour qui ce truc ? Les prochains candidats de Koh-Lanta ?! Alors bien sûr, il auraient tort de se priver chez L'Oréal : comme nous prenons une douche quotidienne, nous ne pourrons jamais nous rendre compte du bien-fondé de cette loufoque promesse. Le pire d'ailleurs, c'est que si ça se trouve, cela marche vraiment. Je me dis que si L'Oréal l'indique aussi clairement, c'est que quelques études ont du être réalisées pour attester l'efficacité du déo, non ? En clair, on a du l'essayer sur des types qui ne se sont pas lavés pendant 4 jours et sur qui cela a du se révéler à peu près efficace. Ça devait sentir le fauve dans le laboratoire d'analyse !



Et bien c'est cool Messieurs les chercheurs, voici une super avancée scientifique, sauf que dans notre vie de tous les jours, bah c'est pas bien pratique votre affaire ! Alors en même temps, j'imagine qu'un client lambda hésitant devant le linéaire va peut-être se dire "Tiens, celui-ci est efficace pendant 96h, du coup, il doit être assez balèze pour moi. En en mettant tous les jours, je suis sûr de ne pas transpirer.". Et bien détrompe-toi mon gars ! Je me suis en effet amusé (oui, un rien m'amuse, vous devriez le savoir maintenant) à regarder un peu ce qui était indiqué sur la notice du produit. Et effectivement, il est bien indiqué "Efficacité 96h". Sauf que juste après, il y a un petit astérisque (purée, je ne sais jamais comment on l'écrit ce mot, j'ai toujours le Gaulois d'Uderzo dans la tête!). Astérisque (et non Astérix donc !) qui renvoie à une toute petite phrase en bas du flacon qui indique simplement "*Test sensoriel". Ouh la la, ça change tout cette affaire là. Ça voudrait dire, si je ne m'abuse, qu'aucune réelle étude scientifique n'est venue valider cette pseudo-efficacité 96h ? Et qu'il s'agirait simplement d'une simple estimation de la perception de l'efficacité par le testeur ? En clair, typiquement le genre de choses qui, comme toutes les études en auto-évaluation réalisées sur 20 personnes, ne vaut rien ou presque... Je vais le demander de ce pas à L'Oréal pour qu'il puisse m'éclairer un peu plus à ce sujet et reviendrai très vite vers vous pour vous en dire davantage... Une chose est certaine en tout cas, c'est qu'au rythme où vont les choses, le premier déo dépassant la barre symbolique des 100 heures de protection ne devrait pas tarder à poindre le bout de son tube ! Avant peut-être le premier anti-transpirant efficace pendant une semaine...


Perso, cela sera sans moi et je préfère me ranger du côté de ceux qui pensent qu'il existe d'autres moyens d'innover sur le sujet. C'est par exemple le cas d'Ushuaïa qui lancera le mois prochain les tous premiers déodorants bio en spray disponibles en grandes surfaces. Dans un nouveau conditionnement plus petit et donc plus écologique, permettant de réduire l'impact environnement de la marque. Tout ça pour seulement 4,30 euros, voilà une initiative qui me semble plus intéressante. Qu'est ce que vous inspire tout cela vous ? Un déodorant 96h, vous applaudissez des deux mains ou vous passez votre chemin ?

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mardi 12 avril 2011

Ce que Nuxe, Ushuaïa, Lierac et Schwarzkopf nous réservent...


Allez, il est temps de découvrir à nouveau quatre jolis nouveautés et de s'interroger un peu sur leurs chances de réussite. Soins du visage, du corps, multi-usages ou coiffant, c'est aussi l'occasion de vous présenter des produits peu ou encore jamais vus, mais qui devraient très vite faire le buzz dans les pages beauté de vos magazines préférés et sur vos blogs adorés. Le prochain it-produit de la planète beauté se cache t'il parmi ces 4 là ? Ça, ce sera à vous de me le dire après que j'ai fais les présentations d'usage...


POUDRE COIFFANTE CHAOTIQUE FIX SCHWARZKOPF


Qu'on se le dise, la marque aux 45 points au Scrabble va frapper un grand coup en proposant la première poudre coiffante en grande surfaces. "De la poudre coiffante ?" allez-vous me répondre, l'air étonné ? Et bien oui, ce qui n'est d'ailleurs pas si étonnant lorsqu'on sait que la texture poudre fait le buzz depuis quelques mois déjà sur la Planète-Beauté (nous en avions d'ailleurs déjà parlé par ICI). Le principe est simple comme un roman de Marc Lévy et totalement dans "l'hair du temps" puisqu'il s'agit là encore d'une poudre qu'on verse en petite quantité dans la paume de notre main, puis que l'on frotte avec la paume de la seconde main. On travaille ensuite le coiffage mèche à mèche pour obtenir un effet décoiffé et au fini mat. Il s'agit visiblement d'une déclinaison grand public d'un produit célèbre chez les grands coiffeurs sévissant dans les backstages des défilés de mode. Je ne sais pas si c'est vrai mais c'est en tout cas très surprenant.

MON PRONOSTIC DE RÉUSSITE : 85%
Avoir un bon concept, c'est déjà une bonne partie du boulot de réalisé. Encore faut-il savoir le vendre et le faire connaître... Sur ce point, Schwarzkopf a définitivement tout bon. Le pack ? Une salière moderne aux couleurs noir et jaune fluo, le genre de choses qu'on ne peut pas louper dans les rayons. La communication ? Boostée par une égérie de choc puisque c'est Baptiste Giabiconi, le plus cagole (attention, ce n'est pas péjoratif dans ma bouche) des mannequins it-boy du moment, qui en est l'ambassadeur. Le prix ? Plus qu'abordable car à 5€90, cette poudre Chaotique Fix est l'un des coiffants les plus accessibles du marché. Chez moi, c'est ce qu'on appelle un sans-faute.


DÉMAQUILLANTS LIERAC


J'ai découvert cette ligne de démaquillants (que je vous présente d'ailleurs en exclu mondiale !) lors de mon passage sur le salon Pharmagora il y a trois semaines. Et la première réflexion que je me suis faite est "Tiens, voilà que Lierac nous fait du shu uemura maintenant" ! Ce qui était bien entendu un compliment et voulait dire pour préciser le fond de ma pensée, "Tiens, Lierac va peut-être apporter un peu de couleur et de glamour sur le rayon démaquillage en pharmacies". Gelée d'eau moussante, eau micellaire, crème de lait, huile fondante et lotion tonique, la première qui me dit qu'elle ne trouve pas la texture qui lui convient file au coin sans passer par la case départ et toucher 2 000€ ! Mais si la marque a soigné la forme, elle a aussi fait attention au fond avec des formules inédites contenant chacune un extrait de fleurs aux propriétés beauté. Extrait de rose adoucissante, extrait de fleur de cerisier du Japon anti-oxydant, extrait de mauve apaisante, extrait de badiane anti-bactérienne... un sacré bouquet cosmétique pour répondre aux différents besoins cutanés. Si vous ajoutez à cela la présence d'un nouveau complexe Ecoskin mêlant miel végétal aux si branchés probiotiques, vous obtenez là une nouvelle gamme plutôt bien foutue.

MON PRONOSTIC DE RÉUSSITE : 65%
En 2011, Lierac a bien l'intention de créer l'évènement. Notez d'ailleurs les nouveaux packagings de la marque avec la refonte du logo qui gagne en modernité. Cette ligne de démaquillants est jolie et bien construite (respectant d'ailleurs à merveille les codes couleurs traditionnels de la cosmétique avec du vert pour les peaux à tendance grasse, du rose pour les épiderme délicats, du orange pour combattre le manque d'éclat...). Cela ne va pas révolutionner la Planète-Beauté bien sûr, mais c'était plus que nécessaire car l'ancienne gamme de démaquillants commençait à être un peu vieillotte. Je pense qu'on peut dire que la relève est (bien) assurée.


PÂTE EXFOLIANTE DOUCHE & BAIN RITUEL HAMMAM USHUAÏA


Jusqu'alors, et à ma connaissance en tout cas, Ushuaïa était surtout synonyme de gels douche et de déodorants. Des produits aux parfums toujours évocateurs de contrées lointaines et au rapport qualité prix presque imbattable. La marque va continuer sur cette lancée en s'aventurant (pour la première fois ?) sur le créneau de l'exfoliant corporel. L'objet du délit ? La nouvelle ligne Rituels Hammam dans laquelle on trouvera un soin plutôt surprenant : la pâte exfoliante Douche & Bain. Savon Noir et éclats de Noix d'Argan, ces deux actifs phares ont pour mission de nous transporter au Maroc en moins de temps qu'il n'en faut à Nadine Morano pour sortir une ânerie plus ridicule qu'elle. Ce soin à la texture assez consistante contient en effet des fines particules de Savoir Noir et des éclats de Noix d'Argan qui, au fur et à mesure qu'on passe la pâte sur la peau, éliminent les cellules mortes et redonnent luminosité et douceur à l'épiderme.

MON PRONOSTIC DE RÉUSSITE : 75%

Vous allez dire que je suis d'humeur clémente aujourd'hui mais il ne s'agit que de projets qui me semblent bien ficelés ! Puisque depuis quelques temps déjà, tout ce qu'entreprend Ushuaïa semble rencontrer le succès, je pense que cela devrait continuer sur la même lancée. Côté marketing, c'est plutôt bien vu car cela va permettre des ventes additionnelles, qui vont en plus être l'occasion de venir chasser sur le territoire des concurrents directs de la marque. Le marché du gommage en grandes surfaces n'étant pas incroyablement développé, c'est peut-être Le Petit Marseillais qui pourrait pâtir de la pâte en question. En tout cas, sur le créneau de l'exfoliant tout en authenticité et qui fleure bon la Méditerranée, il y a maintenant un vrai match à jouer.


HUILE PRODIGIEUSE 20 ANS D'AMOUR NUXE

Comme le disait si bien cette chère Berthe Sylva (attention, je veux vous entendre chanter derrière mon écran!), "On n'a pas tous les jours 20 ans... Ça nous arrive qu'une fois seulement..."... OK, je vous épargne le reste de la chanson car je ne suis pas certain que l'on compte beaucoup d'amateurs de musette par ici. Si ?! Mais que voulez-vous que je trouve à dire de nouveau sur cette mythique Huile Prodigieuse ? C'est d'autant plus difficile que je vous avais déjà relaté en janvier dernier (ICI) la jolie success story de cette huile multi-usages visage - corps - cheveux au parfum si addictif. Puisqu'il s'agit du best-seller de Nuxe, vous vous doutiez bien que la marque n'allait pas fêter dignement son vingtième anniversaire et profiter de l'occasion pour la remettre sur le devant de la scène. Voici donc une jolie édition collector qui sera disponible dès le mois de juin (je ne vous dis pas que c'est encore une exclu que je vous présente mais le coeur y est !). Orné pour l'occasion d'un joli coeur forcément doré, cette limited edition est l'occasion de célèbrer 20 ans de plaisir, de complicité et simplement d'amour comme Nuxe l'a joliment fait inscrire sur le flacon.

MON PRONOSTIC DE RÉUSSITE : 90%
Lorsqu'on sait déjà qu'il se vend un flacon d'Huile Prodigieuse toutes les 7 secondes dans le monde, on ne peut de toute façon pas douter un instant du futur succès de ce flacon anniversaire. Le seul truc que je trouve un peu dommage est que le produit ne sorte qu'en juin... Avec un peu de chance, il sera disponible un peu plus tôt en pharmacies et j'aurais alors trouvé mon cadeau de fêtes des mères 2011 !


Pas mal de jolies nou
veautés non ? Est-ce que vous partagez mon enthousiasme général ou êtes-vous de votre côté un peu moins emballé(e) par certaines choses ? De ces quatre previews à sortir très rapidement, laquelle vous a le plus tapé dans l'oeil ? La poudre coiffante, les démaquillants chics de Lierac, la pâte marocaine d'Ushuaïa ou le flacon collector Nuxe ? Et sinon, vous aimez la musette vous ?!!

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